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François Pupponi ancien maire de Sarcelles, condamné pour abus de biens sociaux, va faire appel

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Le député MoDem François Pupponi, ancien maire socialiste de Sarcelles (Val-d'Oise), a été condamné mercredi à 5.000 euros d'amende pour des dépenses abusives de 27.000 euros entre 2004 et 2006. Elles avaient été faites avec la carte bancaire d'une entreprise publique. Le député va faire appel.

François Pupponi condamné pour abus de biens sociaux François Pupponi condamné pour abus de biens sociaux
François Pupponi condamné pour abus de biens sociaux © Maxppp - Vincent Isore

Le tribunal de Pontoise a condamné mercredi le député François Pupponi (MoDem), ancien maire socialiste de Sarcelles (Val-d'Oise). Il devra payer 5.000 euros d'amende pour des dépenses abusives de 27.000 euros entre 2004 et 2006. Il avait utilisé la carte bancaire d'une entreprise publique. 

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Le tribunal l'a condamné pour des faits "d'abus de biens sociaux, faux et usage de faux", a précisé jeudi le parquet.

"Le tribunal a considéré que les faits qui m'ont été reprochés ne sont pas si graves mais je vais malgré tout faire appel, car je les conteste complètement", a réagi François Pupponi qui souligne qu'il n'a reçu qu'une "faible" peine.

François Pupponi aurait dépensé indûment 27.000 euros

Le député était accusé d'avoir utilisé à des fins personnelles la carte de crédit de SEM Chaleur, la société chargée du chauffage de 40.000 Sarcellois, alors qu'il en était président. 

Selon Le Parisien, il aurait fait des retraits et des notes de restaurants et d'hôtels, à Paris ou en province, pour plus de 27.000 euros. 

Le parquet avait requis une peine de six mois de prison avec sursis et 20.000 euros d'amende. 

Le tribunal a retenu la prescription des faits pour la période allant de janvier au 29 juin 2004. 

Il l'a condamné pour le reste à la peine de 5.000 euros d'amende

La réaction du maire de Sarcelles Patrick Haddad

Le maire de Sarcelles (PS) Patrick Haddad a dans un communiqué pris "acte de cette décision sans la commenter", mais se "satisfait" que la SEM chaleur, détenue à 60% par la ville, "soit officiellement reconnue victime d'abus de bien social de la part de M. Pupponi à l'époque où il la présidait". 

Patrick Haddad ajoute que "d'autres éléments troubles apparaissent dans la gestion passée de cette SEM, si bien que nous allons continuer d'utiliser tous les moyens de droit à notre disposition pour que la lumière soit faite et que la justice soit rendue jusqu'au bout".

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