Fêtes de Noël : le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin demande aux préfets de renforcer la sécurité

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a appelé ce vendredi les préfets au "maintien d'une extrême vigilance" à l'occasion des fêtes de Noël et de l'Épiphanie. Dans la lettre envoyée aux préfectures, il justifie cet appel par le "niveau très élevé de la menace terroriste qui continue de peser", ainsi que par "la persistance des tensions au plan international, en particulier dans le cadre du conflit israélo-palestinien, exigent le maintien d'une extrême vigilance", écrit le ministre, "notamment vis-à-vis des manifestations et des lieux à caractères religieux".

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Gérald Darmanin cible particulièrement les jours de Noël catholiques, protestants, mais aussi orthodoxes, ainsi que l'Épiphanie : les 24 et 25 décembre, les 6 et 7 janvier ainsi que le 19 janvier. Il invite les préfets à renforcer, ces jours-là, la mobilisation des forces de l'ordre ou encore les dispositifs de surveillance lors d'offices religieux notamment. Pour l'instant, le ministère de l'Intérieur n'a pas communiqué sur le nombre d'effectifs mobilisés.

Niveau urgence attentat

Le ministre a fait ce rappel alors que la France a activé depuis le 13 octobre le niveau urgence attentat du dispositif Vigipirate, le plus élevé, à la suite du meurtre de Dominique Bernard, professeur de français dans un lycée d'Arras, poignardé par un ancien élève radicalisé. L'activation du niveau urgence attentat est intervenue également dans un contexte international marqué par la guerre entre Israël et le Hamas, déclenchée par une attaque sanglante et inédite perpétrée par le mouvement islamiste palestinien le 7 octobre sur le sol israélien à partir de la bande de Gaza.

Cinq interpellations en Meurthe-et-Moselle

Quelques heures après l'envoi de cette lettre par le ministre de l'Intérieur, cinq personnes ont été interpellées en Meurthe-et-Moselle et placées en garde à vue par les services de renseignement dans le cadre d'une enquête ouverte pour association de malfaiteurs terroriste criminelle, a indiqué le parquet national antiterroriste (Pnat) à France Bleu Sud Lorraine.