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En Mayenne : pourtant accusé de violences conjugales, un homme de 36 ans a été relaxé

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L'homme de 36 ans, accusé de violences conjugales a finalement été relaxé. Décision ce vendredi 29 juillet 2022 du tribunal de Laval. La dépendance aux stupéfiants de son ex-conjointe a joué dans la décision.

La dépendance aux stupéfiants de son ex-conjointe a joué dans la décision La dépendance aux stupéfiants de son ex-conjointe a joué dans la décision
La dépendance aux stupéfiants de son ex-conjointe a joué dans la décision © Radio France - Sophie Allemand

L'homme de 36 ans, accusé de violences conjugales a finalement été relaxé. Décision ce vendredi 29 juillet 2022 par le tribunal de Laval. La dépendance aux stupéfiants de son ex-conjointe a joué dans la décision. Une interdiction de contact a tout de même été retenue à l'encontre du prévenu. 

Les faits datent du 18 mars 2022, lorsqu'une bagarre éclate dans le couple à cause d'une publication sur le réseau social Snap Chat. De quoi mettre en colère les deux conjoints. Mais malgré les photos prouvant les blessures de son ex-femme, la présidente de la Cour n'a pas réussi à rendre son jugement immédiatement et elle a demandé 24h pour réfléchir. 

Deux versions s'opposent. Celle du prévenu qui affirme ne pas l'avoir touché, juste une bousculade pour la faire sortir de chez lui car elle était "hystérique". Un innocent qui a pourtant pris la fuite avant l'arrivée des policiers. De son côté, son ex-compagne assure avoir reçu des coups de boules, des coups-de-poing au visage et les photos prises 3 jours après confirme des traces de lutte sur la peau. 

Ce qui pose problème dans ce dossier ce sont des messages envoyés quelques heures après la bagarre. La victime, visiblement toujours en colère, le menace de mort. Autre point non-négociable, elle est suivie par un médecin pour une addiction aux stupéfiants. "Son discours de victime ne peut pas tenir", déclare l'avocat du prévenu lors de l'audience. C'est lui qui a réclamé la relaxe de son client. Le procureur de la République était lui beaucoup plus sévère et avait requis 7 mois de prison ferme. C'est finalement la Défense qui a été entendue dans cette histoire. L'homme de 36 ans a été relaxé.

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