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Au dernier jour de son procès, Monique Olivier "demande pardon" aux familles des victimes

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Dernier jour du procès de Monique Olivier ce mardi à la cour d'assises des Hauts-de-Seine. L'ex-femme de Michel Fourniret, jugée pour complicité dans la disparition de Marie-Angèle Domèce, Joanna Parrish et Estelle Mouzin, a demandé "pardon" avant que les jurés se retirent pour délibérer.

Monique Olivier lors de sa dernière prise de parole avant que la cour d'assises de Nanterre se retire pour délibérer. Monique Olivier lors de sa dernière prise de parole avant que la cour d'assises de Nanterre se retire pour délibérer.
Monique Olivier lors de sa dernière prise de parole avant que la cour d'assises de Nanterre se retire pour délibérer. © AFP - BENOIT PEYRUCQ

À la cour d'assises des Hauts-de-Seine, Monique Olivier a prononcé ce mardi matin ses derniers mots avant que le verdict soit prononcé. À l'invitation du président, l'ex-femme de Michel Fourniret a déclaré d'une voix basse : "Je confirme ce que j’ai dit, je regrette tout ce que j’ai fait. Je demande pardon aux familles des victimes, tout en sachant que c’est impardonnable tout ce que j'ai fait. Je ne vois pas d’autre chose à ajouter."

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L'accusée avait déjà exprimé des regrets au premier jour de son procès, le 28 novembre, et déclaré que ce qui était arrivé aux victimes était "impardonnable". Une sincérité dont doutent les parties civiles, frustrées des nombreuses questions restées sans réponse dans les affaires Mouzin, Parrish et Domèce, notamment le fait que les corps de deux victimes n'aient jamais été retrouvés.

La cour s'est retirée pour délibérer. Le verdict sera rendu dans la journée. Les jurés doivent répondre à 20 questions concernant la culpabilité de Monique Olivier et Michel Fourniret qui était poursuivi avant sa mort dans les trois affaires. Monique Olivier est poursuivie pour complicité d’enlèvement et de séquestration suivi de mort sur Estelle Mouzin (2003 en Seine-et-Marne), et pour complicité d’enlèvement et de séquestration d’une part, de meurtre, précédé, suivi ou accompagné de viol d’autre part sur Joanna Parrish (1990 dans l'Yonne) et Marie-Angèle Domèce (1988 dans l'Yonne).

Lundi, les avocats généraux ont requis contre Monique Olivier la peine maximale, soit la réclusion criminelle à perpétuité assortie de 22 ans de sûreté. Ses avocats ont plaidé pour que les jurés reconnaissent les aveux de leur cliente et le "chemin" qu'elle a emprunté.

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