Accusations de violences : Kevin Staut relaxé par le tribunal de Lisieux, son ex-compagne condamnée

Le tribunal correctionnel de Lisieux a condamné ce jeudi pour violences volontaires la cavalière norvégienne Marie Valdar Longem à 1500 euros d'amendes et relaxé dans le même temps son ex-compagnon, Kévin Staut.

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Les deux cavaliers s'accusaient mutuellement de violences dans une chambre d'hôtel la nuit du 2 au 3 février 2023 au retour d'une soirée en marge du jumping international de Bordeaux. La décision du tribunal Lexovien a été accueillie avec soulagement par Kévin Staut. "Cela rétablit son honneur qui avait été atteint par les accusations fausses qui avaient été portées contre lui, explique son avocate Me Fanny Colin. Mais ce jugement démontre surtout la nécessité de respecter la présomption d'innocence, d'attendre la décision judiciaire. Rappelez-vous que Madame Longem avait demandé à la fédération internationale d'équitation que Kevin Staut soit suspendu des compétitions. Certaines associations féministes avaient protesté contre la participation de Kévin Staut à certaines compétitions. Aujoud'hui, on sait qu'il est absolument innocent. Comment aurait-on fait si pendant toute la durée de l'enquête, de l'instruction et dans l'attente du jugement on l'avait déjà sanctionné alors qu'il est innocent? C'était irrattrapable."

Marie Valdar Longem dans la foulée de l'annonce du délibéré du tribunal a fait part de son intention de faire appel de cette décision. Son avocat dit avoir pris connaissance "avec stupeur et totale incompréhension" de la décision du tribunal qui a décidé de croire en la version des faits présentés par Kevin Staut.

"C'est surtout un jugement qui a écrit sa propre histoire, estime Me Antonin Lévy. Madame était accusé d'avoir quasiment cassé le genou de son compagnon et lui était accusé de lui avoir mis un coup de tête. Et le tribunal retient de manière incompréhensible qu'elle l'a volontairement poussé contre le mur et que lui lui a involontairement mis un coup dans le nez en essayant de récupérer son téléphone. Je vous avoue que pour ma cliente, c'est parfaitement incompréhensible. On attend de lire le jugement et on attend surtout l'appel avec impatience."