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"Polluants éternels" : un test mené sur l'eau du robinet de Chizé

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Europe Ecologie-Les Verts lance une campagne nationale de tests sur les taux de "polluants éternels" dans l'eau du robinet. Un site a été choisi dans les Deux-Sèvres : Chizé.

Les échantillons vont être analysés en laboratoire. Les échantillons vont être analysés en laboratoire.
Les échantillons vont être analysés en laboratoire. © Radio France - Noémie Guillotin

Y a-t-il des "polluants éternels" dans notre eau du robinet ? Pour sensibiliser à cette problématique des PFAS, Europe Ecologie-Les Verts lance une campagne nationale. Plus de 50 tests vont être réalisés en France. Deux sites ont été choisis dans l'ex Poitou-Charentes : La Rochelle et Chizé dans les Deux-Sèvres où des échantillons d'eau du robinet ont été prélevés à la mairie ce jeudi 29 février. Ils vont être analysés dans un laboratoire. Résultats attendus d'ici trois semaines , pour la journée mondiale de l'eau le 22 mars.

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"On n'est pas là pour stigmatiser. On est là pour informer"

Chizé, sélectionnée pour plusieurs raisons, notamment parce que "c'est une commune rurale. Il y a la plaine céréalière du sud Deux-Sèvres mais il y a aussi Melle et Celles-sur-Belle qui sont des petites villes industrielles", explique Jean Collon, d'Europe Ecologie-Les Verts dans les Deux-Sèvres, membre du groupe national "Eau" chez EELV. L'idée n'est pas de trouver des PFAS à tout prix. "S'il n'y en a pas tant mieux", insiste l'écologiste. "On n'est pas là pour stigmatiser. On est là pour informer".

4000 molécules

Ces "polluants éternels" sont "des produits très résistants à la chaleur en général. Ils ont commencé à être produits dans les années 40. Il y a 4000 molécules de ce type qui sont en circulation industrielle, agricole, ménagère", précise Jean Collon. On en trouve par exemple dans les poêles anti-adhésives.

Une proposition de loi a été déposée par les écologistes. Elle dit que ces molécules "représentent aujourd’hui une pollution majeure et persistante, à l’origine d’une déstabilisation probablement irréversible de l’environnement et de risques graves pour la santé". L'objectif du texte indique Jean Collon est de "progressivement arrêter la production qui sont sources à la base de ce type de polluant. On ne va pas demander aux ménages de mettre toutes leurs casseroles à la poubelle demain matin mais par contre on sait que les industriels peuvent produire des casseroles qui n'en ont pas".

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