PHOTOS - Concert de casseroles et opposition aux coupes rases devant la préfecture de la Haute-Vienne

"Je ne suis pas opposé à ce que l'on coupe du bois", explique Patrick Lespagnol, petit propriétaire forestier d'un hectare à Château-Chervix. "Mais il y a sans arrêt des coupes rases", regrette le Haut-viennois mobilisé ce vendredi devant la préfecture à Limoges, avec une soixantaine d'autres personnes. Dans le bâtiment une une réunion interdépartementale entre les préfets des trois départements ex-limousins - Corrèze, Haute-Vienne et Creuse - se tenait, sans des associations de défense de l'environnement qui ont regretté ce choix.

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"C'est des hectares et des hectares qui sont rasés", continue Patrick Lespagnol. "On appauvrit l'environnement et derrière, c'est pour faire dur fric sur le bois", poursuit-il, critique sur les nombreuses coupes rases dans les forêts limousines.

"On va avoir un désert à la place"

"On voit une forêt partir à chaque virage et ça fait mal, surtout avec les projets qui veulent s'installer ou s'agrandir sur le territoire. Le projet Biosyl par exemple ou l'agrandissement de la scierie Farges", dénonce cette Creusoise venue manifester ce vendredi à Limoges.

Ces manifestants, mis à l'écart de la préfecture par une vingtaine de policiers, ont été rejoints par les députées LFI Manon Meunier (Haute-Vienne) et Catherine Couturier (Creuse) qui sont ensuite entrées dans la préfecture pour assister et participer à cette réunion interdépartementale.