Mauvaises odeurs à Nice : l'enquête est terminée, il n'y a pas d'explication scientifique

Près de 200 signalements pour des mauvaises odeurs de soufre, de pneus brûlés, d'œufs pourris ont été relevés à Nice au début du mois de février. Les habitants des quartiers de Cimiez, de Rimiez, du port et ou encore de Pasteur se sont plaints auprès de la mairie de Nice, des pompiers et d'AtmoSud, l'observatoire de la qualité de l'air de ces nuisances et des maux de tête et de nausées que cela engendrait.

Des industries au nord-est de Nice et à La Trinité suspectées

Sur demande de la ville de Nice, les services de l'État ont ouvert une enquête pour déterminer l'origine de ces nuisances olfactives. L'origine des nuisances a été localisée dans la zone d'activité au nord-est de Nice et à La Trinité. Des soupçons ont été émis autour de l'usine SECAS, filiale d'Eiffage-Colas à La Trinité qui fabrique des enrobés. Mais finalement, aucune preuve scientifique d'une quelconque responsabilité n'a été trouvée.

Aucune preuve scientifique

Les inspections menées par la DREAL (la direction régionale de l'environnement) "n'ont pas permis d'établir de manière formelle un lien de causalité avec la production industrielle de bitume" de l'entreprise SECAS de La Trinité. C'est ce que dit la préfecture des Alpes-Maritimes.

Elle ajoute que l'enquête des services de l'État n'a pas permis d'étayer scientifiquement les fortes présomptions pesant sur l'activité de la SECAS, comme pouvant être à l'origine de ces nuisances.