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À Nancy, des assistants sociaux alertent sur les violences éducatives : donner la fessée "ne sert à rien"

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Les violences éducatives ordinaires sur les enfants, notamment la fessée ou les menaces, sont interdites depuis 2019 mais restent courantes dans les familles. Pourtant, elles ne "servent strictement à rien", selon une assistance sociale nancéienne.

Donner une fessée à un enfant est un "comportement inadapté", selon une assistance sociale nancéienne (photo d'illustration) Donner une fessée à un enfant est un "comportement inadapté", selon une assistance sociale nancéienne (photo d'illustration)
Donner une fessée à un enfant est un "comportement inadapté", selon une assistance sociale nancéienne (photo d'illustration) © Maxppp - Marc Menou

Les violences éducatives ordinaires peuvent prendre plusieurs formes. Un parent peut par exemple donner une fessée ou une gifle à son enfant, l'humilier ou encore lui tirer les oreilles. Ces pratiques sont interdites par la loi depuis 2019 mais font toujours partie du quotidien de nombreuses familles en Lorraine. Afin de sensibiliser à ces violences, une journée parents-enfants était organisée à l'Hôtel du Département de Meurthe-et-Moselle à Nancy ce samedi 13 mai.

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La fessée "ne sert strictement à rien"

Crier sur son enfant, le menacer ou lui donner une fessée peut paraître anodin pour certains parents mais "ce sont des comportements inadaptés, insiste Guylène Meneguz, assistante sociale à la Maison des Solidarités de Vandœuvre. Ça ne sert strictement à rien, l'enfant ne va pas forcément comprendre le message".

Pire encore, ces violences peuvent avoir de graves conséquences sur les enfants. "Comme de la baisse d'estime de soi, un rapport à la violence aussi, du mal à se confier aux autres, énumère Paul, du Centre social Jolibois à Nancy. Ce sont souvent des personnes renfermées, leur rapport au monde est changé".

À la place des fessées, il est conseillé de dialoguer avec son enfant. "Beaucoup de parents perdent vite patience parce que l'enfant est intenable, il faut donc s'en éloigner, se calmer et ensuite, lui parler, lui dire qu'on n'est pas content mais d'une autre manière que par la violence", explique Béatrice Matter, référente famille au Centre social Jolibois. D'après un sondage Ifop, 8 parents sur 10 ont recours aux violences éducatives.

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