Une réunion entre l'intersyndicale et la direction d'Exxonmobil à Port-Jérôme-sur-Seine pour parler de l'avenir du site

C'est une "première confrontation" entre la direction d'ExxonMobil et les syndicats, explique un salarié. Ce jeudi 25 avril au matin commence une réunion qui doit durer au moins un jour et demi, sur l'avenir du site de Port-Jérôme-sur-Seine. Le 12 avril dernier, la direction annonçait la suppression de 647 emplois d'ici l'année prochaine et l'arrêt définitif du vapocraquer, soit la fin de l'ensemble de la chaîne de production de plastique.

Cette réunion se déroule en présence de quatre syndicats : Force ouvrière, qui est majoritaire, la CGT, la CFDT et la CFE-CGC. L'entreprise doit détailler à ses salariés quels emplois seront supprimés et pourquoi. Une phase dite d'information et de consultation, selon le syndicat Force ouvrière.

Quel avenir pour les salariés non conservés ?

Les syndicats ne viendront pas que pour écouter : "On a des exigences à poser sur la table", explique un syndicaliste. Notamment sur la question de l'avenir des salariés qui ne seront pas conservés. De quel accompagnement bénéficieront-ils ? Y aura-t-il du reclassement interne, des départs à la retraite, des embauches dans d'autres industries locales ou un accompagnement financier ? Sur la question du nombre d'emplois supprimés : il sera difficile de lutter, semble-t-il.

La semaine dernière, des rassemblements d'élus et de plusieurs centaines de personnes ont été organisés pour mettre la pression sur la direction avant la réunion de ce jeudi.