Ségur de la santé en Creuse : les manifestants investissent les locaux de l'ARS
Ce mardi, près de 150 professionnels des secteurs social et médico-social ont réclamé le bénéfice des mesures prises lors du Ségur de la santé, notamment une revalorisation nette du salaire de 183 euros. Ils ont surtout brossé un tableau très sombre de leurs champs d'action.
Image inédite : 150 professionnels du social et du médico-social, dans les locaux de l'agence régionale de santé. C'était ce mardi matin à Guéret. Ils sont éducateurs spécialisés, assistants sociaux, psychologues. Ce sont les "oubliés du Ségur de la santé". Ils réclament le même traitement que les infirmiers, aide-soignants, kinés (et d'autres) qui ont été augmentés de 183 euros nets par mois.
En réalité ils demandent bien plus que de l'argent. Ils veulent des moyens, pour travailler dans des conditions supportables.
Les témoignages sont unanimes et décrivent une situation globale très dégradée.
Témoignage de Nadia, monitrice-éducatrice au Centre Départemental de l'Enfance et de la Famille :
Témoignage de Corinne, assistante sociale au Conseil Départemental :
Témoignage d'Eric Girard, délégué CGT, Accompagnant Educatif Social (AES) au Foyer d'Accueil Médicalisé de Gentioux :
La directrice de l'ARS en Creuse, Isabelle Dumond, a accepté de rencontrer les manifestants à l'extérieur des bâtiments. Plusieurs personnes ont pu décrire leur quotidien et faire part de leurs demandes.
Isabelle Dumond a assuré qu'elle allait "faire remonter" (A la préfète ? Au directeur régional de l'ARS ? Au ministre de la santé ?), mais plusieurs manifestants lui ont demandé de "s'activer pour trouver des solutions".
Les manifestants ont promis de revenir... il pourrait y avoir une nouvelle journée d'action le 11 janvier 2022.
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