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Plans de relance : 28.500 créations de postes en Isère depuis trois ans

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Le sous-préfet à la relance, Samy Sisaid, s'apprête à quitter son poste en Isère. Dans l'éco d'ici, il dresse le bilan des plans d'investissement de l'Etat lancés après la crise du Covid pour relance l'économie.

Samy Sisaid, sous-préfet à la relance Samy Sisaid, sous-préfet à la relance
Samy Sisaid, sous-préfet à la relance - Préfecture de l'Isère

Vous êtes en Isère depuis trois ans, vous avez supervisé le plan "France Relance" puis le plan "France 2030". Quelles sommes ont été engagées ici dans le département de l'Isère ?

Samy Sisaid, sous-préfet à la relance - Au total 2 milliards d’euros ont été engagés en Isère dans le cadre de France Relance pour améliorer la transition écologique, la compétitivité des entreprises et la cohésion sociale. Et puis sur France 2030 désormais ce sont 4 milliards d’euros supplémentaires qui sont engagés par l’Etat au niveau de l’Isère pour 267 projets.

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En termes d’emploi ça représente quoi ?

On a pu comptabiliser 28.500 créations nettes d’emplois en Isère sur ces 3 années. On avait déjà eu autant de créations d’emplois avant la pandémie mais en 13 ans ! Ici on a une concentration en 3 ans de 28.000 créations nettes d'emplois.

Dans quels secteurs ?

Il y a eu 1/4 des emplois qui ont été créés dans l'industrie, donc ça a favorisé la création d'usines, la réindustrialisation mais aussi des créations d'emplois dans les commerces, dans les services et dans l'agriculture aussi.

Vous en avez visité un certain nombre d'entreprises au cours des 3 dernières années. Est-ce qu'il y a un exemple qui vous vient à l’esprit ?

Par exemple Verkor. Verkor avait été créé juste au moment de la pandémie en juillet 2020. Elle a été accompagnée dans le cadre de France Relance et désormais dans le cadre de France 2030, et alors qu’elle vient d’être créée elle a déjà 400 emplois sur la Presqu'île de Grenoble...

... avec un projet de "méga factory" dans le Nord ?

C’est ça, dans le le domaine des batteries électriques l’objectif d’en France 2030 c’est qu’on arrive à produire 2 millions de véhicules électriques mais pas simplement les véhicules : qu’on puisse aussi produire les batteries en France et c’est pour ça qu’on a ce centre d’industrialisation à Grenoble et c’est cette giga factory qui sera dans le Nord.

Que reste-t-il à faire encore dans le cadre de ce plan France 2030 ?

L’objectif c’est aussi d’accélérer dans les secteurs stratégiques tels que l’électronique, la santé, la culture, les secteurs dans lesquels on a on a besoin d’investir à long terme. Donc les appels à projets restent ouverts dans le cadre de France 2030 pour tous types d’entreprises. Actuellement la moitié des des lauréats en Isère sont des TPE-PME et l’autre moitié ce sont soit des grands groupes, ou soit des organismes publics tels que le CEA et l'UGA (Université Grenoble-Alpes).

Quels sont les critères ?

La portée de l’innovation, la réindustrialisation, si possible aussi de la décarbonisation. La moitié des crédits vont vers la décarbonisation, soit parce que les technologies sont innovantes et permettent de décarboner, soit parce que les usines vont se décarboner par leurs procédés de production.

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