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Le préfet du Tarn décide finalement de fermer l’abattoir de Carmaux

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Cette fois, l'abattoir de Carmaux est bel et bien fermée. L'entreprise avait été temporairement fermé en janvier pour des raisons sanitaires. Les travaux demandés n'ont pas été engagés, selon la préfecture du Tarn.

Le préfet du Tarn ferme un abattoir pour manquement à l’hygiène et à la sécurité (illustration ) Le préfet du Tarn ferme un abattoir pour manquement à l’hygiène et à la sécurité (illustration )
Le préfet du Tarn ferme un abattoir pour manquement à l’hygiène et à la sécurité (illustration ) © Maxppp - .

Cette fois le préfet du Tarn a tranché : pour garantir la sécurité des consommateurs, François-Xavier Lauch a décidé de la fermeture de l’abattoir de boucherie de Carmaux. Cette entreprise, exploitée par la société carmausine d’abattage est fermée pour "des raisons sanitaires" dit la préfecture.

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Et ce n’est pas le premier épisode autour de cet abattoir. Le préfet avait décidé le 13 janvier de la fermeture de l’établissement au vu du risque en matière d’hygiène de contaminations des viandes. Sa réouverture n’a été autorisée que le 28 février après la réalisation des mesures correctives prescrites par les inspecteurs vétérinaires. Avec l’appui des services de l’État, le professionnel avait enfin mis en place plusieurs actions correctrices.

Surfaces pas facilement nettoyables

Le préfet avait cependant rappelé que la mise en demeure notifiée le 22 décembre 2022 comportait une deuxième échéance au 31 mars 2023 concernant la mise en conformité de ses équipements et de ses locaux. Le gérant devait notamment programmer des travaux sur les surfaces pour qu’elles soient facilement nettoyables et désinfectables, le remplacement des équipements trop dégradés, l’assainissement du vide sanitaire situé sous l’établissement.

Le gérant devait transmettre aux services vétérinaires de la direction de la protection des populations (DDETSPP) un dossier d’agrément sanitaire, incluant un plan de maîtrise sanitaire mis à jour, et un échéancier de remise en conformité des locaux s’appuyant sur des devis acceptés et signés. Le préfet a pris la décision de fermer l’abattoir parce que ces documents n’ont pas été transmis.

Pas de mention d'une possible réouverture

Un établissement qui pourtant a bénéficié depuis plusieurs années d’un accompagnement des services de l’État pour aider le gérant à élaborer un plan de modernisation de l’abattoir. Dans le cadre du Plan de relance, les services de l’État avaient mobilisé une aide de 800.000 euros pour la société carmausine d’abattage. Elle n’a pas pu être versée faute de projet concret.

Dans son communiqué, la préfecture ne fait pas état d'une possible réouverture. Une dizaine de personnes travaillaient dans cet abattoir qui a été crée en 1998 et qui était au départ propriété de la ville de Carmaux. Selon la préfecture, les éleveurs ont trouvé sans problème des solutions alternatives sur le territoire pour abattre leurs animaux.

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