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Des usines sur le site de l'ancienne Poudrerie d'Angoulême ?

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Le site de l'ancienne Poudrerie d'Angoulême fait partie des 55 sites français retenus par le gouvernement pour accueillir des industriels "clés en main". Les investisseurs pourront installer des usines "rapidement". Le site angoumoisin s'étend sur 177 hectares, disponibles à l'échéance 2030.

L'ancienne poudrerie d'Angoulême, créée en 1818, a été fermée en 2004, puis dépolluée pendant quinze ans L'ancienne poudrerie d'Angoulême, créée en 1818, a été fermée en 2004, puis dépolluée pendant quinze ans
L'ancienne poudrerie d'Angoulême, créée en 1818, a été fermée en 2004, puis dépolluée pendant quinze ans © Radio France - Pierre MARSAT

La réindustrialisation de la France pourrait passer par Angoulême. Le site de l'ancienne Poudrerie d'Angoulême, la SNPE, fait partie des 55 sites français, annoncés mardi soir par le gouvernement pour accueillir des industriels "clés en main". Les investisseurs pourront installer des usines plus rapidement que la normale. Après la fermeture de la SNPE en 2004, puis 15 ans de dépollution, le site angoumoisin s'étale sur 177 hectares, disponibles à l'échéance 2030. Les entreprises approchées travaillent dans le domaine des panneaux photo-voltaïques, du recyclage des batteries électriques, ou de l'électricité "verte". Le projet initial de créer des logements pour tous ces salariés a été depuis abandonné.

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Seulement 75 hectares disponibles pour l'industrie

Sur ces 177 hectares disponibles, seulement 75 seront consacrés à l'industrie. Pas question de toucher aux 47 hectares dans les méandres du fleuve Charente qui resteront aménagés en espaces verts, et les 50 hectares boisés qui seront conservés en l'état. Six hectares seront occupés par la future unité de valorisation, le très contesté incinérateur nouvelle génération de Calitom. Problème : le site appartient encore à l'État, qui va le racheter et pour quelle somme ?

L'accessibilité des poids lourds pose aussi question sur les petits chemins de l'ex-Poudrerie, alors que la RN 10 est à proximité. La nature a repris ses droits dans ces zones humides, et les contraintes environnementales pourraient bien retarder les formalités que l'État voudrait accélérer. C'est un comité de pilotage, présidé par la Préfète de la Charente, qui suit le dossier de l'industrialisation du site SNPE. Un autre comité de pilotage du même type, s'occupe de l'industrialisation des anciennes carrières Lafarge à La Couronne.

"On a ce site-là pour pouvoir accueillir des activités, du type par exemple gagner en souveraineté pour la fabrication de panneaux photo-voltaïques, avec une filière autonome française, du type pourquoi pas des recyclages de batteries. Nous on a quand même des atouts liés aux voies d'accès, au TGV, RN 10, etc.", explique Gérard Roy, vice-président de Grand Angoulême, chargé du développement économique.

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"Le plan d'aménagement stratégique a été voté par le conseil communautaire récemment. Il prévoit donc justement une réindustrialisation. On souhaite qu'on y prenne 2 500 emplois, qui pourraient venir par ce biais-là. Donc, tout ne sera peut-être pas sur le site de la SNPE ? Mais en tout cas, le site de la SNPE peut y contribuer pour une bonne partie", indique Gérard Roy.

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