Passer au contenu
Publicité

Un jeune Girondin condamné à Angoulême pour apologie du terrorisme après plusieurs fausses alertes à la bombe

L'auteur de plusieurs fausses alertes à la bombe a été condamné ce jeudi par le tribunal correctionnel d'Angoulême à deux ans d'emprisonnement dont 16 mois avec sursis et maintien en détention. Le jeune Girondin restera en prison pendant six mois. Il a déjà purgé deux mois de détention provisoire.

L'affaire a été jugée au Palais de Justice d'Angoulême après une fausse alerte à la bombe au lycée de Barbezieux L'affaire a été jugée au Palais de Justice d'Angoulême après une fausse alerte à la bombe au lycée de Barbezieux
L'affaire a été jugée au Palais de Justice d'Angoulême après une fausse alerte à la bombe au lycée de Barbezieux © Radio France - Pierre MARSAT

Un jeune Girondin, auteur de plusieurs fausses alertes à la bombe, a été reconnu coupable d'apologie du terrorisme et condamné ce jeudi par le tribunal correctionnel d'Angoulême. Au lycée de Barbezieux au mois de mars et dans les mairies de Tours, Le Mans et Laval fin 2023, il avait usurpé l'identité numérique de deux personnes pour envoyer des mails annonçant qu'il avait posé des bombes au phosphore dans ces bâtiments, au nom des Frères Musulmans ou de l'État Islamique, pour "faire autant de morts qu'au Bataclan". La procureure de la République avait requis deux ans d'emprisonnement, dont un an avec sursis probatoire renforcé. Le tribunal l'a condamné à 24 mois d'emprisonnement dont 16 mois avec sursis simple et injonction de soins.

Publicité

Injonction de soins

C'est cette dernière mesure qu'il faut retenir dans cette affaire. L'expertise psychiatrique faisait état de troubles du spectre autistique pour expliquer le comportement de ce jeune homme, malingre et chétif. Mais c'est son attitude pendant le procès, en visio depuis la maison d'arrêt d'Angoulême en raison du mouvement des agents pénitentiaires, qui l'a encore plus desservi. "Il joue les caméléons", a noté l'un des avocats des parties civiles. "Il y a un décalage entre la réalité des faits et la conscience de ce qu'il a fait", a insisté la procureure de la République. Le jeune Girondin devra suivre des soins psychiatriques pendant une durée de trois ans, au risque de se retrouver plus longtemps en détention.

Maître Agathe Le Chippey, avocate du jeune Girondin, avait, elle, demandé la relaxe de son client pour apologie du terrorisme : "Le délit même d'apologie suppose qu'on puisse glorifier, qu'on honore, qu'on vante les mérites d'une action terroriste. Et là, ce n'est pas du tout le cas."

loading

Ma France : Améliorer le logement des Français

Quelles sont vos solutions pour aider les Français à bien se loger ? En partenariat avec Make.org, France Bleu mène une consultation citoyenne à laquelle vous pouvez participer ci-dessous.

Publicité

undefined