Avant Noël, les pâtissiers de Creuse bûchent sans relâche !

Noël n'est pas encore passé qu'il anticipe déjà la préparation des galettes des rois. À Azérables, près de La Souterraine, David Chaput est sur le pont depuis début décembre car les fêtes de fin d'années représente 1/8e du chiffre d'affaires de ce pâtissier. Installé depuis 2021 dans son laboratoire juste à côté de chez lui, il n'a pas de boutique mais vend sur les marchés et sur commande.

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Il propose trois bûches pour Noël : chocolat-caramel, exotique et châtaigne. En ce moment, il travaille de 7h à 22h : "On ne peut pas tout faire à la minute. On commence les biscuits début décembre, mi-décembre on fait les crèmes à l'intérieur de la bûche et au dernier moment on fait les mousses et la décoration. les Heureusement, j'ai une jeune apprentie de 15 ans très motivée qui m'aide bien." Sa famille vient pour les fêtes alors forcément... il offre le dessert, "je vais passer un peu de temps avec eux mais sans doute pas toute la soirée car j'ai beaucoup de travail."

"J'adore Noël mais j'ai aussi hâte que ça se termine"

À Ajain, la pâtissière Laëtitia Rédréau a également l'impression d'être dans un long tunnel pendant le mois de décembre : "Je crois que ça fait trois ou quatre semaines que je n'ai plus trop de vie privée, mon fils va chez ses grands-parents le week-end et au centre aéré le mercredi." Pour elle, c'est seulement le deuxième Noël parce que cette ancienne comptable s'est reconvertie récemment dans le métier pour ouvrir son "Labo des régals" en octobre 2022.

Elle est spécialisée dans les gâteaux d'anniversaire décorés mais la période des fêtes est aussi très importante. Laëtitia Rédréau a enchaîné plusieurs marchés de Noël, dont celui de Guéret qui lui a demandé beaucoup de travail. Elle a aussi livré 400 biscuits pour le colis des aînés de la commune d'Ajain. "Le cerveau ne s'arrête jamais, on se demande toujours si on n'a pas oublié quelque chose. J'adore Noël mais j'ai aussi hâte que cette période se termine !"

David Chaput mise beaucoup sur le marché de Noël de La Souterraine samedi 23 décembre, qui devrait attirer 15.000 personnes, parce qu'il a un peu moins de commandes que l'an dernier, "ça diminue un peu. Un dessert c'est un luxe. Je me demande si les Creusois ont assez d'argent pour acheter une bûche à quatre euros la part." Même si le beurre, le sucre et la crème ont augmenté, lui n'a pas changé ses prix cette année.