Après plus d'un mois de mobilisation, le mouvement de grève est levé à l'hôpital de Montélimar

L'intersyndical du Groupement Hospitalier Portes de Provence lève son préavis de grève ce vendredi. Depuis fin mars, les salariés de l'hôpital de Montélimar (Drôme) étaient en grève pour protester contre les mesures prises par la direction pour faire des économies. Une direction qui fait marche arrière d'après la CGT.

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Tout le monde doit réfléchir aux économies

À l'origine du problème, la direction qui souhaite que la demi-heure de pause-déjeuner à la mi-journée ne compte plus dans le temps de travail. Ainsi, les personnels pouvaient travailler trente minutes de plus, pour rattraper ce moment. Une mesure prise par la direction pour limiter le déficit qui touche l'hôpital ardéchois, qui n'est pas du tout passée auprès des soignants. Pour rappel, le montant du déficit pourrait atteindre 20 millions en 2024.

Mais d'après l'intersyndical, la direction accepte de mettre au placard cette mesure et de reprendre les discussions d'après un mail envoyé aux salariés de l'hôpital. "Depuis le changement de gouvernance avec la loi HPST, les directions sont purement gestionnaires, totalement déconnectées des soins. Ce sont des mesures d'économies qui impactent directement les conditions de travail et la qualité des soins. Il y a une mauvaise gestion de l'hôpital. Ce qui nous a fait dire qu'il fallait arrêter de vouloir cibler les repas du personnel pour faire des économies, mais plutôt se pencher sur la source du déficit" raconte Catherine Duchaussoy, secrétaire général de la CGT au centre hospitalier de Montélimar.

Pour faire des économies, la direction met tout le moindre à contribution, et demanderait, selon la CGT, une réflexion collective. Là aussi, la décision ne plaît pas forcément. "On doit chercher comment faire des économies. C'est pour avoir un million. Les salariés le disent, ils ne sont pas payés pour ça, ils sont des soignants, pas des gestionnaires".