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EN IMAGES - Des Rémois participent à la peinture d'une fresque au stade Saint-Symphorien

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  • Elsa Fournier
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La peinture de la fresque du stade Saint-Symphorien a commencé, le 2 avril dernier, à Reims (Marne). En mars, les habitants ont voté pour leur œuvre préférée des artistes rémoises Mat x Zekky. Il leur reste deux semaines pour la terminer, avec l'aide de débutants venus s'initier à la peinture.

Lina est venue peindre la fresque avec sa maison de quartier. Lina est venue peindre la fresque avec sa maison de quartier.
Lina est venue peindre la fresque avec sa maison de quartier. © Radio France - Elsa Fournier

Apollon avec un ballon à la main : voilà ce qui va recouvrir le terrain de basket du stade Saint-Symphorien à Reims (Marne), à partir du mois de mai. La peinture de la fresque, créée par les deux rémoises Mat x Zekky, a commencé le 2 avril. Elle s'inscrit dans le cadre du label Terre de Jeux 2024 de la ville de Reims. Les Rémois ont pu voter en ligne, en mars dernier, pour choisir entre trois œuvres du duo d'artistes, alliant sport et mythologie. Toutefois, la participation des habitants ne s'arrête pas là. Pendant les vacances de printemps, les artistes sont aidées par des locaux pour réaliser cette fresque, à commencer par des jeunes des maisons de quartier rémoises.

"C'était un peu physique"

Ce jeudi, six jeunes du quartier Trois Fontaines de Reims sont venus peindre avec les artistes pendant une heure. Deux équipes se sont formées rapidement sur le terrain de basket : la première s'est occupée du bleu clair, l'autre du jaune. "On a passé un bon moment, se réjouit Yassir, 12 ans. C'était un peu physique de toujours avoir la même position des mains. On a un peu mal après mais ça va."

Yassir et N'fanssou participent à la peinture de la fresque.
Yassir et N'fanssou participent à la peinture de la fresque. © Radio France - Elsa Fournier

Les jeunes ressortent aussi avec une vision plus réaliste du métier d'artiste, estime Mat, membre du duo à l'origine du projet. "Je pense que, maintenant, certains font la différence entre dessiner chez soi pour le plaisir, et passer plusieurs heures en extérieur à travailler au sol. Ils se rendent compte que ce n'est pas si simple."

S'adapter à la météo

Les enfants du quartier ne sont pas les seuls à aider les artistes : trois stagiaires de l'école Blot, une école d'art rémoise, accompagnent aussi Mat x Zekky sur le projet. Romane, 21 ans, profite de cette expérience pour compléter sa formation scolaire. "À l'école, on travaille sur des formats assez petits, sur de la précision, explique-t-elle. Là, c'est un terrain gigantesque, on n'a pas l'habitude."

Clémentine est étudiante à l'école Blot à Reims.
Clémentine est étudiante à l'école Blot à Reims. © Radio France - Elsa Fournier

Les étudiantes de l'école Blot apprennent également à s'adapter au terrain extérieur. Depuis le lancement du chantier le 2 avril, la météo n'a pas toujours été clémente et il est impossible de peindre sur le béton mouillé. Selon l'artiste Mat, pendant les deux premières semaines, il n'a été possible de venir que six jours. "C'est assez découpé. Des fois, on est là le matin, puis on fait des longues pauses et on revient en fin de journée", déplore-t-elle.

Selon les conditions climatiques, la fresque devrait être terminée entre le 3 et le 7 mai prochain.

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