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Un agriculteur marnais lance sa production de houblon

De
  • Elsa Fournier
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Agriculteur céréalier, Mickaël Portevin a décidé, en 2019, de se lancer dans la production de houblon, un des ingrédients principaux pour faire de la bière. À Beine-Nauroy (Marne), il a installé, vendredi 3 mai, les poteaux destinés à tenir ses plants, qui poussent jusqu'à plusieurs mètres de haut.

Mickaël Portevin a décidé de se lancer dans la production de houblon en 2019. Mickaël Portevin a décidé de se lancer dans la production de houblon en 2019.
Mickaël Portevin a décidé de se lancer dans la production de houblon en 2019. © Radio France - Elsa Fournier

Il se lance dans le domaine de la bière en pleine région du Champagne. Mickaël Portevin, agriculteur céréalier, a décidé, en 2019, de diversifier son activité. Cette année, il lance enfin sa production de houblon à Beine-Nauroy, dans la Marne. Cette plante est un des ingrédients qui composent la bière. L'agriculteur a choisi de planter quatre variétés différentes, comme le Chinook ou le Fuggle.

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Avant de planter le houblon, Mickaël doit préparer le terrain. Ce vendredi 3 mai, une vingtaine d'agriculteurs du coin sont venus l'aider à installer les 300 poteaux et les cordages autour desquels vont pousser les plantes. "On va venir sélectionner deux ou trois lianes* sur chacun des 16 000 pieds, et les entourer à la main autour d'un fil*, détaille l'exploitant. La plante monte ensuite tant qu'elle n'est pas arrivée en haut". Sur le terrain de Mickaël, les plantes devraient donc monter jusqu'à 6 mètres de hauteur.

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Une production locale et biologique

Avec son initiative "Sacrés Houblons", Mickaël tient à défendre une production locale. "Pour pouvoir subvenir à tous les besoins pour les bières qu'on brasse en France, il faudrait 2500 hectares de houblons, explique l'agriculteur. Aujourd'hui, il y en a à peu près 600, dont une partie qui est exportée."

Mickaël Portevin présente un cône de houblon.
Mickaël Portevin présente un cône de houblon. © Radio France - Elsa Fournier

Pour vendre sa matière première, l'exploitant cherche à se rapprocher des microbrasseries du coin. Il compte sur leur volonté à se tourner vers des produits biologiques de la région. "Les gens aiment bien boire de la bière, de la bonne bière, rapporte-t-il. On voit que le COVID a donné envie aux gens de revenir à des achats plus locaux."

Au total, Mickael Portevin va produire 7,2 tonnes de houblon, soit l'équivalent de 11,5 millions de demis de bières.

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