Passer au contenu
Publicité

Gel : "Il faut absolument qu'on arrive à sauver nos récoltes", affirme la présidente de la Fédération des arboriculteurs

- Mis à jour le
Par

"Les deux nuits les plus froides" sont attendues "lundi et mardi", alerte ce samedi le vice-président de la FNSEA Jérôme Volle. "Il faut absolument qu'on arrive à sauver nos récoltes" du gel, affirme la présidente de la Fédération nationale des producteurs de fruits.

Un coup de froid touche une large partie de la France (photo d'illustration). Un coup de froid touche une large partie de la France (photo d'illustration).
Un coup de froid touche une large partie de la France (photo d'illustration). © Maxppp - Pierrick DELOBELLE

"On est sur le qui-vive, parce qu'il faut absolument qu'on arrive à sauver nos récoltes", affirme, sur franceinfo, ce dimanche, Françoise Roch, présidente de la Fédération nationale des producteurs de fruits (FNPF) et arboricultrice à Moissac, dans le Tarn-et-Garonne, alors qu'une grande partie de la France traverse un épisode de froid. "Les deux nuits les plus froides" sont prévues "lundi et mardi", a indiqué, samedi, sur franceinfo, Jérôme Volle, vice-président de la FNSEA. "Sur les trois prochains jours, on va être très vigilants", assure Françoise Roch.

Publicité

"On avait déjà pas mal de fleurs sur les arbres fruitiers, voire déjà la composition de fruits, et sur les vignes on était déjà en feuilles étalées", explique Jérôme Volle. Avec le gel, "le bourgeon devient noir, et à partir de là, il y a une nouvelle pousse et la nouvelle pousse n'est pas fructifère", ajoute-t-il.

"Fin avril, on est en danger sur toutes nos cultures"

Selon lui, il y a "un vrai enjeu" pour les agriculteurs, car les outils déployés pour lutter contre le gel - éoliennes mobiles, bougies, hélicoptères - sont des investissements lourds, et "pour équiper l'ensemble des vignobles, c'est quasi impossible sur le plan économique". Et "les aides" pour faire face au gel "sont extrêmement faibles" et "inadaptées" alors que les protections coûtent "relativement cher", complète la présidente de la FNPF.

"Fin avril, on est en danger sur toutes nos cultures", s'inquiète l'arboricultrice. Elle se souvient de l'année 2021 et de son "gel vraiment très fort et global sur toute la France". Un phénomène "extrêmement rare", selon elle, "donc il y aura toujours des régions qui ne seront pas touchées", mais "s'il y a un très gros gel, ça aura un impact sur la quantité de fruits produits".

"Si ça gèle là-dessus, c'est mort"

Les agriculteurs du nord de l'Ardèche ont dû allumer des bougies anti-gel dans la nuit de jeudi à vendredi pour protéger leurs vergers. "Regardez cette pousse de vigne, si ça gèle là-dessus, c'est mort", montrait vendredi un horticulteur des Landes. Les viticulteurs d'Indre-et-Loire se préparent aussi à des gelées tardives, avec un système d'aspersion. "Tous les bourgeons ont poussé, et si jamais il gèle, il ne reste rien", confie l'un d'eux. Les professionnels ont déployé depuis plusieurs jours leur arsenal antigel, comme à Chablis (Yonne) où les bougies antigels fleurissent les coteaux, tout comme les câbles chauffants qui serpentent aussi entre les vignes.

.
.

Ma France : Améliorer le logement des Français

Quelles sont vos solutions pour aider les Français à bien se loger ? En partenariat avec Make.org, France Bleu mène une consultation citoyenne à laquelle vous pouvez participer ci-dessous.

L'info en continu

Publicité

undefined