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Après les orages, fruits et céréales par endroit détruits à 100% autour de Moissac

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Les agriculteurs sont très lourdement touchés après l'épisode orageux qui a sillonné l'ouest du département du Tarn-et-Garonne. Le bilan définitif sera donné dans les jours qui viennent, mais les exploitations touchées de plein fouet ont perdu entre 70% et 100 % de leurs récoltes.

Un verger de prunes à Moissac ravagés par la tempête. Un verger de prunes à Moissac ravagés par la tempête.
Un verger de prunes à Moissac ravagés par la tempête. © Radio France - Marion Chantereau

L’orage qui a traversé du sud au nord le département du Tarn-et-Garonne a fait des dégâts considérables sur les cultures du département. Le Gers a aussi été touché. Par endroits, des champs entiers sont couchés alors qu’à quelques mètres de là, et pour des raisons inexpliquées, les dégâts sont beaucoup moins forts.

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Le phénomène a été très localisé. Le vent a soufflé très fort et a couché de nombreux arbres compromettant même les récoltes des prochaines années.

Pommes

C’est peut-être une des cultures qui a le moins souffert, notamment parce que les fruits ne sont pas encore à maturité. Mais dans certains villages, et notamment à Saint-Nicolas-de-la-Grave certains vergers ont été totalement soufflés. Tous les arbres, qui sont maintenus par des poteaux de bétons, se sont retrouvés au sol. Dans ce cas-là, les vergers de plus de trois hectares sont entièrement à reconstruire. Le Tarn-et-Garonne est le premier producteur national de pommes. Plus de 200.000 tonnes sont produites chaque année sur plus de 5.000 hectares.

Kiwis

Les producteurs sont très inquiets pour les kiwis dont les fruits sont très fragiles. Les agriculteurs ne savent pas si les dégâts seront réversibles ou non. Ils estiment également que les branches (cannes) des kiwis pourraient avoir même été abimés par le vent et empêcher la poursuite de la croissance. Seul le temps permettra de voir si la récolte va tenir.

Abricots, prunes

Dans certains champs, notamment dans le secteur de Moissac, dans le village de Boudou, l****es abricots sont tous tombés par terre. Parfois, les filets qui protègent les arbres se sont envolés.

Même pertes pour les prunes qui n’étaient pas protégées par des filets : "Il en reste trois ou quatre dans les arbres" déplore Claude Gauthier, président du syndicat du chasselas à Moissac. D'ordinaire, le département du Tarn-et-Garonne est le premier producteur national de prunes. À Montesquieu, il y a eu des dégâts également dans les vergers.

Vignes

Déjà victime de la grêle la semaine passée, certains vignoble ont été détruits à 100% par la tempête de mardi soir. Aucune récolte de chasselas dans le domaine de Lavilledieu par exemple à Boudou. Idem sur plusieurs des exploitations de Moissac.

Blé et orge

Les champs de blé détruits le sont plutôt dans le secteur de la Laumagne, à la frontière entre le Gers et le Tarn-et-Garonne. À Castera-Bouzet, les agriculteurs racontent que des parcelles où les moissons devaient être effectuées dans les jours à venir, ont été détruites à 100%. Il n’y aura pas de récolte. L’orge était aussi à maturité. Couché dans les champs, il ne se relèvera pas.

Maïs et tournesols

Les dégâts sur les maïs et les tournesols dépendent de la maturité des plants. Tous ceux qui étaient assez hauts et forts ont été sectionnés littéralement en deux par le vent. La culture est, dans ce cas, perdue. Pour ce qui est des champs moins avancés, les plus petits plans pourront peut-être sauvés.

Globalement, les agriculteurs parlent d’un évènement très localisé qui a parfois épargné telle ou telle parcelle, mais a détruit à 100% le champ voisin. De nombreux terrains ont été ravinés par les pluies diluviennes qui sont tombées à la fin de l’épisode.

Les agriculteurs touchés doivent en tout cas se faire connaitre au plus vite auprès de la Chambre ou de leurs syndicats pour enclencher les dossiers d’aides.

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