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"C'est le mal-être des élèves qui augmente" mais pas forcément la violence dit un proviseur de Haute-Garonne

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Après une série d'agressions dans des établissements de Haute-Garonne, Yvon Manac'h le secrétaire académique du Syndicat National des Personnels de Direction de l'Éducation Nationale était l'invité du quart d'heure toulousain ce lundi 6 mai.

Des lycéens à l'entrée de leur établissement (illustration)
Des lycéens à l'entrée de leur établissement (illustration) © Maxppp - Jean-Marc Loos

La violence chez les jeunes augmente-t-elle ? C'était la question du quart d'heure toulousain de France Bleu Occitanie ce lundi 6 mai après une série d'agressions dans ou devant des établissements scolaires. Un enseignant a été giflé par un élève il y a quinze jours au collège Bellevue de Toulouse et une lycéenne agressée avec un couteau par un élève au lycée Urbain Vitry.

Yvon Manac'h, proviseur du lycée général Clémence Royer de Fonsorbes et secrétaire académique du Syndicat National des Personnels de Direction de l'Éducation Nationale était l'invité du quart d'heure toulousain ce lundi 6 mai pour évoquer ces faits qui semblent se répéter. Pour lui, les faits n'augmentent pas de façon notable mais la détresse psychologique des jeunes elle a augmenté depuis la crise sanitaire.

Il déplore un manque de moyens humains pour prendre en charge ces jeunes :  "Pour l'académie de Toulouse, il doit rester trois médecins alors qu'il en faudrait entre 20 et 25. Il y a un déficit qui est général. C'est la même chose pour les infirmiers et infirmières scolaires" dit Yvon Manac'h qui s'estime heureux d'avoir une infirmière scolaire cinq jours sur 7 dans son lycée de Fonsorbes, ce qui est loin d'être le cas dans tous les établissements de Haute-Garonne.

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