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Déconventionnement de médecins : "C'est un signal d'alarme" dit Vonick Corvest, généraliste à Bizanos

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Deux médecins se déconventionnent en Béarn et en Bigorre, en signe de protestation, alors que les négociations avec l'assurance maladie se poursuivent sur les tarifs des actes. "Nos cabinets sont vraiment au bord de la rupture" clame Vonick Corvest, porte-parole du collectif "Médecins pour demain".

Le docteur Vonck Corvest, médecin généraliste à Bizanos et porte-parole du collectif "Médecins pour demain"
Le docteur Vonck Corvest, médecin généraliste à Bizanos et porte-parole du collectif "Médecins pour demain" © Radio France - Flore Catala

Une médecin généraliste à Morlaàs a décidé de se déconventionner, en signe de protestation, alors que les tarifs des consultations chez les généralistes, fixés pour l'instant à 26,5 euros, n'augmentent pas assez à son gout. 111 médecins ont signé une lettre d'intention pour le faire, mais c'est la seule, pour l'instant, à franchir le pas. Dans les Hautes-Pyrénées, un seul médecin également est passé à l'acte.

" Nous, on est très favorable à rester dans la convention, mais une convention qui soit juste."

La docteur Sophie Cantin à Morlaàs a décidé de sortir de la convention qui la lie avec l’Assurance-maladie. En clair, elle va pratiquer des tarifs libres : 55 euros la consultation, sans remboursement, ou presque de la part de la Sécurité sociale.

Pour Vonick Corvest, médecin à Bizanos et porte-parole du collectif "Médecins pour demain", c'est un "signal d'alarme" en pleine négociation avec l'assurance maladie. "Nos cabinets sont vraiment au bord de la rupture et la décision de ma consœur de se déconventionner maintenant, c'est un appel à l'aide. Ça fait deux ans qu'on tire le signal d'alarme. Si les gens ne se rendent compte que maintenant que les choses ne vont pas. Bon. je ne sais plus ce qu'on doit faire."

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