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Le réveil des plantes au jardin

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Les jour rallongent, l’hiver s’éloigne mais ce n’est pas encore le printemps. Les plantes vont se réveiller très vite, il faut donc penser à les nettoyer, les diviser, et surtout le nourrir pour la saison à venir.

Plant de rhubarbe
Plant de rhubarbe - jacques ginet

Quels sont ces végétaux ?

Des plantes vivaces, c’est-à-dire qu’elles survivent aux quatre saisons.
Rhubarbe, oseille vierge, artichaut, livèche, topinambour, fenouil mais aussi fraisiers. 

Par quels travaux commencer ?

Le nettoyage tout d’abord, mais aussi la division. En profiter pour faire de la multiplication et remplacer ce qui est mort ou bien renouveler certaines cultures.
Le nettoyage consiste à biner ou sarcler les plantes et tirer toutes les adventices. 

Oseille vierge et rhubarbe,

Division oseille vierge
Division oseille vierge - Jacques Ginet

Ces deux plantes grossissent chaque année en émettant des bourgeons axillaires depuis leurs racines, ce qui crée des touffes grossissant chaque année au détriment de la taille des feuilles et des côtes. La plante grossit mais la récolte est moins belle.
Il convient donc "d’ouvrir" au pied des plantes avant qu’elles ne poussent et d’arracher ou couper ces pousses en surnombre qu’on peut par ailleurs utiliser pour de la multiplication, ce qui est par exemple le seul moyen pour avoir de nouveaux plants d’oseille vierge. Cela peut se faire au moyen d'une gouge à asperge.

Bourgeons de rhubarbe
Bourgeons de rhubarbe - Jacques Ginet

Tous les 3 à 5 ans ces plantes ont besoin d’être « régénérées », c’est-à-dire divisées.
Les souches sont arrachées proprement à la bêche, puis les grosses racines seront divisées avec une bêche ou un gros outil tranchant.
Les parties les plus belles seront replantées sur place ou dans un nouveau carré. Les plus petites pourront servir à la multiplication en les replantant dans une plate-bande de pépinière.
Il est conseillé de ne pas renouveler tout le carré la même année car l’année de la transplantation la production baisse sensiblement . 

Artichaut, livèche et fenouil,

Fleur d'artichaut
Fleur d'artichaut - Jacques Ginet

Eux aussi produisent des œilletons mais plus haut, juste sous le collet de la plante. Il est préférable d’éviter d’arracher toute la plante, surtout pour les artichauts qui ne produisent que la deuxième année de plantation.
On choisit 2 à 3 œilletons vigoureux pour la production de l’année et on arrache le reste en essayant de garder un peu de racines avec le bourgeon afin de les replanter en pépinière ou de créer une nouvelle surface de production avec les plus vigoureux. 

T2Topinambour,
Cette espèce d’hélianthus venu d’Amérique produit des rhizomes (tiges souterraines) comme le font les iris ou le gingembre, mais plus profonds. Ce sont les renflements de ces tubercules que l’on consomme. Mais ce sont eux aussi qui sont munis des yeux qui donneront les nouvelles plantes.
Pour éviter une forêt de petites plantes, il faut arracher ce qui reste dans le sol, garder pour la consommation les plus gros tubercules et récupérer les plus petits pour faire les nouvelles plantes.   

Fraisier.

Les fraisiers sont de plantes vivipares qui émettent des stolons, longues tiges souples, au bout desquelles naissent des plantules. Ce sont ces stolons qu’on récupère pour faire de nouvelles plantes.
Les fraisiers comme toutes les plantes ont tendance à produire aussi des touffes assez denses qui, malheureusement produiront des fruits plus petits. IL faut donc, là aussi, faire un choix et éclaircir pour avoir de beaux fruits bien colorés.

Et la nourriture ? 

Bien sûr, ces plantes ne vont pas produire de très belles feuilles, côtes ou fruits si elles n’ont rien à manger. Il faut donc penser à les nourrir, en nourrissant aussi le sol.
L’apport de matière organique va nourrir ce sol, ou du moins les nombreux organismes qui rendent cette nourriture assimilable par les plantes.
On peut, quand on en dispose, apporter du vieux fumier de mouton ou de vache de préférence, mais le vieux cheval fait aussi l’affaire.
A défaut on peut apporter du vieux compost additionné de corne broyée ou de farine de plume qui vont apporter de l’azote à libération très lente.
Enfin, suivant le terrain et la qualité de la matière organique apportée, il est parfois nécessaire d’apporter un peu d’engrais minéral peu dosé en azote.
Cela sera vu la semaine prochaine avec les travaux du sol de début de saison.  

Posez toutes vos questions au cours de l’émission jardinage le dimanche matin sur France bleu Isère de 9 heures à 10 heures en appelant au 04 76 46 45 45. 

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