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L'agronome haut-viennois Christophe Gatineau lance la "Ligue de protection des vers de terre"

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Christophe Gatineau est un fervent défenseur des vers de terre, cet agronome spécialisé en agriculture innovante, agroécologie et permaculture est installé à Compreignac en Haute-Vienne et ce lundi 22 avril, il a lancé la "Ligue de protection des vers de terre" à l'occasion du Jour de la Terre.

Christophe Gatineau a lancé officiellement ce lundi, à l’occasion du jour de la terre, la Ligue de protection des vers de terre.
Christophe Gatineau a lancé officiellement ce lundi, à l’occasion du jour de la terre, la Ligue de protection des vers de terre. © AFP - Joël Saget

Christophe Gatineau est agronome, il vit en Haute-Vienne et ce lundi, il a lancé la "Ligue de protection des vers de terre". Son objectif, "protéger l’habitat du ver de terre" car c'est de leur habitat que vient vient notre alimentation et donc que les préserver c'est aussi "préserver notre alimentation et ceux qui la produisent".

La création de cette ligue, "c’est l’aboutissement de 8 ans de travail" pour Christophe Gatineau qui souligne que le ver de terre est "absolument essentiel dans la fabrication de la terre. Par rapport au réchauffement climatique, par rapport à l’état des sols, c’est par les galeries qu’il peut creuser que ça permet à l’eau et à l’air de s’infiltrer". Mais "aujourd’hui, les vers de terre n’existent pas dans la loi", regrette l'agronome haut-viennois, et ils sont en danger dans les sols cultivés, "depuis l’arrivée de la chimie dans l’agriculture, on a une diminution des populations de vers de terre, ce qui pose un vrai souci pour l’avenir de nos sols agricoles".

Christophe Gatineau veut donc inscrire la protection des vers de terre dans la loi, au même titre que les pollinisateurs pour "qu’ensuite on puisse évaluer la toxicité des pesticides et qu’on apporte ces informations aux agriculteurs""La loi exige que les fabricants testent leurs produits sur les pollinisateurs, sur les milieux aquatiques, mais pas sur les vers de terre, poursuit l'agronome. Un agriculteur aujourd’hui qui aurait le choix entre un fongicide ou un herbicide ne peut pas choisir le moins toxique pour sa vie du sol. Il n'a pas les données car la loi ne l’oblige pas, parce que le ver de terre n’existe pas dans la loi" précise-t-il.

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