Dans le rétro : Bob Sinclar

Le coup de promo

En mai dernier, Bob Sinclar sortait le titre top, pop et coloré  "We could be dancing" avec Molly Hammar, qui nous replongeait dans l’ambiance festive et insouciante des années 80. Une ambiance qui lui manque dans la musique aujourd’hui : « La fête dans la musique me manque. […] Je ne vais pas dire que je m’ennuie, mais il me manque cet esprit de fête. Peut-être qu’on est très formaté aujourd’hui… ». 

Ce mois-ci, le dj revient avec " DNA", un titre qui ensorcelle. Sensuel et charnel. 

À retrouver dans cette édition de Dans le rétro

J’étais un enfant assez solitaire, un peu réservé.

Je n’ai jamais bu, jamais fumé, jamais pris de drogue. Je suis un extrémiste de la vie saine.

Un vrai DJ c’est quelqu’un qui va sortir un inédit et qui va vous faire découvrir quelque chose. Il faut s’attendre à avoir parfois des moments de solitude.

C’est le DJ qui a découvert toutes ces machines, toutes ces techniques qui font que la pop a ce son aujourd’hui. 

Il y a toujours un décalage entre la presse pointue parisienne et les succès commerciaux.

_Quand le succès arrive, on perd son innocence. Il faut sans arrêt se remettre en question. […] 

C’est pas bien vu d'être beau gosse quand on est DJ. C’est pas crédible. Vaut mieux avoir l’air drogué et boire beaucoup d’alcool. 

Sur sa rencontre à Cannes avec Jean-Paul Belmondo, qui a inspiré son nom d'artiste : Je me retrouve à sa table avec ses amis, je déconnais avec lui comme si je le connaissais depuis toujours. C’était ça Jean-Paul, c’était quelqu’un qui vous accueille chez lui comme un membre de sa famille avec une générosité fabuleuse. On avait pour rituel d’aller déjeuner tous les étés. 

Sur Love Generationn générique de la Star Academy 5 : J’ai été appelé pour jouer le titre en Live à la télévision et c’est la première fois qu’un DJ était en prime time à la télévision. Ça m’a permis d’avoir un succès populaire. J’étais assez fier d’avoir allumé la mèche pour faire venir tous les DJs à la télé. 

Il faut qu’il y ait des échecs pour qu’il y ait des succès. 

Mes enfants sont éduqués depuis toujours dans la culture de l’art. Je veux qu’ils aient une bonne éducation. Ils sont fabuleux tous les deux. 

Je ne suis pas du tout inquiet pour la nouvelle génération. Ils sont dans le partage, dans le côté responsable. J’ai confiance en eux, vraiment. 

A 80 ans, je serai encore en train de mixer.