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JO Paris 2024 : Mélina Robert-Michon sera-t-elle la porte-drapeau de l'équipe de France ?

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Le CNOSF a dévoilé ce mercredi les critères de sélection des porte-drapeaux français aux JO de Paris 2024. Les critères écartent d'emblée un certain nombre de favoris du grand public. La lanceuse de disque aux déjà six participations olympiques figure parmi les favoris désormais.

La lanceuse de disque iséroise Mélina Robert-Michon brandira-t-elle le drapeau français en ouverture des Jeux de Paris 2024, sa 7e olympiade ? La lanceuse de disque iséroise Mélina Robert-Michon brandira-t-elle le drapeau français en ouverture des Jeux de Paris 2024, sa 7e olympiade ?
La lanceuse de disque iséroise Mélina Robert-Michon brandira-t-elle le drapeau français en ouverture des Jeux de Paris 2024, sa 7e olympiade ? © Radio France - Christophe Abramowitz

On sait un peu plus à quoi ressembleront les porte-drapeaux français aux Jeux Olympiques de Paris cette année, pour la cérémonie d'ouverture le 26 juillet prochain. Le Comité National Olympique du Sport Français (CNOSF) a dévoilé ce mercredi 13 mars le processus de désignation de celui et celle qui brandiront la bannière bleu-blanc-rouge, des critères qui vaudront aussi pour les Jeux Paralympiques.

Plusieurs grand noms du sport français inéligibles

Des critères surtout qui écartent d'emblée de nombreuses têtes d'affiches. D'abord, ceux qui ont déjà été porte-drapeau ne pourront pas se représenter, ce qui élimine les judokas Teddy Riner et Clarisse Agbegnenou, grands favoris du grand public selon un récent sondage YouGov. Cette dernière s'est d'ailleurs agacée de ce choix sur le réseau social X (ex-Twitter).

Deuxième critère : avoir déjà connu les Jeux olympiques auparavant. Exit donc les tous jeunes phénomènes Victor Wembanyama en basket et Léon Marchand en natation. Exit aussi les "pigistes" Kyllian Mbappe en foot et Antoine Dupont en rugby. Ces quatre-là aussi faisaient figure de favori.

La discobole iséroise parmi les candidats sérieux

Troisièmement, les porte-drapeaux, un homme et une femme, ne pourront pas être issus de la même fédération sportive. On ne pourra ainsi pas avoir deux cyclistes ou deux handballeurs par exemple. Enfin, heureux élus devront "respecter et incarner les valeurs éthiques de l'Olympisme", un critère un peu flou mais qui élimine essentiellement les athlètes sanctionnés pour dopage par le passé.

De fait, de nombreuses stars du sport français se retrouvent inéligibles, replaçant la lanceuse de disque Mélina Robert-Michon parmi les candidats les plus sérieux. L'Iséroise, qui prépare sa 7e participation aux Jeux-Olympiques, modèle de longévité au plus haut niveau, avait déjà candidaté aux Jeux de Tokyo, en 2021, et envisage sérieusement de postuler à nouveau.

"Une chance, un honneur et un immense plaisir"

"Déjà les Jeux c'est quelque chose d'exceptionnel, et d'être porte-drapeau... il n'y a même pas de comparaison possible", expliquait la discobole au micro de France Bleu Isère en février. "C'est quelque chose que je n'aurais jamais pu imaginer. Pouvoir représenter l'ensemble de l'Equipe de France, ce serait une chance, un honneur pour moi, et surtout un immense plaisir, en plus à Paris, devant le public français".

Seul ombre au tableau : sa candidature est incompatible avec celle du décathlonien Kevin Mayer, lui aussi très sérieux prétendant. Tous deux pourront se présenter, mais un seul pourra être choisi. Les candidats se feront connaitre via leur fédération en avril ou en mai. A noter que cette année ce sont les athlètes français qualifiés pour les Jeux qui éliront leurs propres porte-drapeaux. Il faudra donc attendre les derniers inscrits, le 8 juillet, pour lancer le vote, dont le résultat sera dévoilé mi-juillet.

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