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Hockey-sur-glace : malgré un cœur énorme, les Boxers de Bordeaux s'inclinent face à Rouen en finale de la Ligue Magnus

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Les Boxers de Bordeaux ne seront pas Champion de France. Après un nouveau match héroïque, les hockeyeurs bordelais s'inclinent face aux Dragons de Rouen (2-3) lors du match 6 de la finale de la Ligue Magnus. Les Normands remportent la série (4 victoires à 2) et décrochent un 18e titre national.

Les Boxers de Bordeaux passent tout près de l'exploit. Les Boxers de Bordeaux passent tout près de l'exploit.
Les Boxers de Bordeaux passent tout près de l'exploit. © Maxppp

Que le sport peut être cruel ! Ce lundi soir, les Boxers de Bordeaux s'inclinent une nouvelle fois à la patinoire Mériadeck face aux Dragons de Rouen après prolongation (2-3) lors du match 6 de la finale de la Ligue Magnus. La défaite de trop.

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Les Normands remportent finalement cette série à rebondissements, quatre victoires à deux. Ils sont sacrés champions de France pour la 18e fois de leur histoire. Les hockeyeurs bordelais, eux, peuvent être fiers de leur parcours après une saison juste exceptionnelle. Ils ont été à la hauteur de l'événement pour la première finale de leur histoire.

Un dernier match à l'image de cette saison

Lors de ce match 6, les Boxers de Bordeaux ont montré une nouvelle fois à cœur énorme pour revenir un peu de nulle part. Après un premier tiers-temps équilibré et vierge (0-0), Rouen a rapidement passé la seconde pour mener 2 à 2. Spinozzi a tout d'abord redonné espoir à la patinoire Mériadeck avant que celle-ci n'explose sur l'égalisation de Valtonen. Finalement, comme lors du match 4 la semaine dernière, ce sont les Normands qui arrachaient la victoire grâce à Boivin après six minutes en prolongation. "Ça fait mal, avoue Baptiste, un supporter bordelais. Il n'y a pas vraiment d'autres sentiments. On est frustré, on est déçu." "Même si on revient de loin cette saison, c'est quand même difficile de perdre comme ça si près du but, on attend tellement cette coupe ici", regrette en larmes Eva, une jeune supportrice.

"Je ne peux pas m'empêcher d'être déçue, car on y a cru, poursuit Elodie. Mais il y a aussi beaucoup de fierté parce que ce qu'ils ont fait, c'est extraordinaire. Il n'y a pas d'autre mot. En revanche, je pense qu'on méritait d'aller au match 7". Et personne ne dira le contraire. Pas même les Dragons de Rouen qui ont souffert comme jamais face aux Bordelais dans cette finale. Alexandre, lui, "n'arrive pas à être déçu" et "il n'a qu'une envie, c'est d'aller tous les voir pour les féliciter, car on a vécu une saison incroyable." Avec des play-offs juste exceptionnels où les Boxers seront venus à bout des Spartiates de Marseille, avant de réaliser un premier exploit face aux Brûleurs de Loups et d'être au final très proche de faire chuter les Dragons de Rouen. Une saison donc sur le toit de la Ligue Magnus.

"On a joué les yeux dans les yeux" avec le grand Rouen

"Il y a forcément beaucoup de déception. Déjà, on voulait offrir à notre merveilleux public une dernière victoire. Malheureusement, ce n'est pas le cas. Ce n'est pas passé très loin, mais il y avait une très belle équipe de Rouen", explique Olivier Dimet, l'entraîneur des Boxers de Bordeaux. "On va analyser les choses à froid, mais la première des choses, c'est que je suis hyper fier de mes joueurs et de ce qu'ils ont accompli, poursuit-il. Je n'oublie pas d'où on est revenu. On est remonté petit à petit. J'ai dit à la fin du quart que j'ai une équipe de barjots, cela s'est confirmé. On a tenu tête au grand Rouen. On a joué les yeux dans les yeux. On va forcément apprendre de ce moment".

Clairement, les Boxers ont passé un cap sur cette saison. Maintenant, l'objectif est d'avoir une certaine continuité dans l'équipe et de continuer à faire grandir le club et ses infrastructures. Les hockeyeurs bordelais ont prouvé à tout le monde qu'ils pouvaient jouer dans la cour des grands, voire des très grands. Alors, oui, il n'y a pas la consécration au bout. Mais, malgré tout, si "la médaille est aujourd'hui en argent et non en or, c'est une médaille qu'il faut porter fièrement", rappelle Stephan Tartari, le manager du club.

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