"C'est un trail version extrême" : la Skyrace des Matheysins se tient sur les hauteurs de Saint-Honoré

Imaginez des sportifs courant sur les crêtes des montagnes, à très haute-altitude et parfois dans des conditions climatiques dantesques. Et bien c'est ce que vont réaliser les 400 mordus de courses à pied ce dimanche 5 mai, en participant à la Skyrace des Matheysins, la 3e manche de la coupe du monde de skyrunning. Ils vont parcourir 25 kilomètres avec 1.950 mètres de dénivelé positif, le tout en passant par les trois sommets emblématiques de la matheysine, juchés à plus de 2.000 mètres d'altitude : Le Pérolier, Le Tabor et Le Piquet de Nantes.

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"Le trail, par rapport au skyrunning, n'est pas forcément en montagne", explique Olivier Coudert, le directeur de la course. "La montagne est spécifique au skyrunning. C'est la version extrême du trail, il y a plus de technicité, pas forcément plus de distance. Là on passe sur des arrêtes de montagne, on gravit des sommets et parfois on a de la neige. C'est plus engagé". Comme pour cette édition. La neige est bien tombée ces derniers jours, ce qui a forcé aux organisateurs, tous bénévoles, de s'organiser pour sécuriser le parcours.

"La neige, ce n'est pas un problème pour les coureurs"

"On a de grosses journées en ce moment. Certains bénévoles doivent se lever au petit matin, à 4h30, pour aller vérifier sur les sommets que ce qu'on a préparé pour la course la veille ne doit pas être recommencé. La skyrace ne sera pas annulée et il n'y aura pas de modification de parcours", raconte-t-il.

"La neige, ce n'est pas un problème pour les coureurs. Ça va seulement rallonger leur temps d'effort et ils devront préparer plus de ravitaillement. Après, quand les conditions météo sont aussi rudes, ça fait ressortir des champions vraiment costauds". Et à ce petit jeu-là, le meilleur pourrait être le Suisse Roberto Delorenzi, déjà vainqueur des deux premières manches de la coupe du monde. Le départ de la course sera donné dimanche 5 mai à 9h depuis Saint-Honoré.