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Tournoi des Six Nations : un crunch et ça repart, la France face à l'Angleterre pour le dernier match de la compétition

- Mis à jour le
Par
  • France Bleu

Pour le cinquième et dernier match du Tournoi des Six Nations, la France affronte l'Angleterre samedi (21h00) pour un match déterminant dans le bilan de la compétition. Les Bleus ont l'occasion de faire oublier les débuts poussifs du tournoi pour se projeter vers l'avenir.

Léo Barré sera à la manoeuvre pour affronter l'Angleterre Léo Barré sera à la manoeuvre pour affronter l'Angleterre
Léo Barré sera à la manoeuvre pour affronter l'Angleterre © AFP - Simon King / ProSportsImages / DPPI

Un crunch et ça repart. Samedi à Lyon, le XV de France a l'occasion de faire oublier les débuts compliqués dans ce Tournoi des Six Nations 2024 en cas de victoire face à l'Angleterre. Face à l'éternel rival d'outre-Manche, cette rencontre de la cinquième et dernière journée, sera un point de bascule pour les Bleus. La dernière prestation face au pays de Galles avec une équipe rajeunie peut laisser penser que les joueurs de Fabien Galthié en ont sous la semelle pour faire mordre la poussière aux Anglais.

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Lors du coup d'envoi samedi à 21h00 au Groupama Stadium, le XV de France connaîtra déjà les résultats des autres matchs de la dernière journée. Sauf coup de tonnerre retentissant à Dublin, l'Irlande aura déjà été sacrée, pour la deuxième année consécutive. Les coéquipiers de Grégory Alldritt n'auront donc plus qu'à espérer la deuxième place. Ce qui seraint un moindre mal tant ils sont péniblement entrés dans le Tournoi, entre leur lourd revers inaugural face au XV du Trèfle (38-17) à Marseille, leur succès heureux en Ecosse (20-16) et leur piteux match nul devant l'Italie (13-13) à Lille.

Un effectif rajeuni et offensif

La victoire décrochée le week-end dernier au pays de Galles (45-24) avec un effectif rajeuni et un allant offensif retrouvé a éteint le début d'incendie, mais les braises sont encore chaudes et un nouveau faux pas à domicile pourrait le faire repartir. "On est encore dans cette période difficile, on n'en est pas sorti", a tempéré à chaud le sélectionneur Fabien Galthié dans les entrailles du Millennium Stadium de Cardiff.

La performance, enfin convaincante, de son équipe et l'absence de blessures l'ont conduit pour la première fois depuis son arrivée à la tête de la sélection, en 2020, à reconduire les 23 mêmes hommes d'un match à l'autre. Le puissant deuxième ligne Emmanuel Meafou (25 ans), le jeune centre Nicolas Depoortere (21 ans) et le non moins jeune arrière Léo Barré (21 ans) vont donc vivre une deuxième sélection, face à un adversaire d'un autre calibre que ce pays de Galles en chantier.

L'Angleterre a marqué les esprits

Le XV de la Rose a marqué les esprits samedi dernier en faisant chuter l'ogre irlandais (23-22) au terme d'un match plein, grâce à un drop après la sirène de sa pépite, l'ouvreur Marcus Smith, de nouveau placé sur le banc ce week-end derrière l'expérimenté George Ford. "C'est une équipe en pleine confiance, qui est en train de redevenir la grande équipe d'Angleterre", a prévenu Galthié, conscient que la sienne devra élever son curseur défensif. Derrière le troisième ligne omnipotent Ben Earl, l'un des visages de leur renouveau, les Anglais n'ont pas oublié la gifle historique infligée par la France l'an passé dans leur jardin de Twickenham (53-10).

De quoi pimenter encore un peu plus les retrouvailles de samedi à Lyon, où les Bleus ont enregistré leur dernier succès à domicile, il y a près de six mois déjà, en Coupe du monde contre l'Italie (60-7). "Il n'y a rien de mieux pour se rattraper collectivement auprès de nos supporters que de finir sur un Crunch à la maison. La motivation est toute trouvée", se réjouit le demi de mêlée remplaçant Maxime Lucu. "On a forcément envie de finir sur une belle note", appuie le demi d'ouverture Thomas Ramos. "Il faudra quand même regarder, pour que ça ne se reproduise pas, ce qui n'a pas fonctionné sur ce début de Tournoi".

Éternel optimiste, Galthié veut voir "le verre à moitié plein" et considère la première vraie crise de son mandat comme un mal nécessaire sur la route du Mondial-2027 : "Je pense que ça va nous faire encore grandir et nous rendre meilleurs pour la suite". Au moment d'annoncer sa composition d'équipe jeudi, le sélectionneur a dit plusieurs fois qu'il était encore trop tôt pour esquisser un bilan du Tournoi. Il a raison : le résultat du Crunch pèsera très lourd dedans.

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