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Rugby : deux Grenobloises jouent le Pays-de-Galles ce dimanche 21 avril

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Quatrième rencontre pour les féminines de l'équipe de France de rugby ce dimanche 21 avril, face au Pays de Galles. Parmi les titulaires, les deux sœurs Manaé et Téani Feleu, joueuses au FCG. Une fierté pour leur club et surtout, pour leur famille qui vit à l’autre bout du monde à Wallis-et-Futuna.

Manaé Féleu à Grenoble, lors d'une rencontre France-Angleterre, novembre 2020 Manaé Féleu à Grenoble, lors d'une rencontre France-Angleterre, novembre 2020
Manaé Féleu à Grenoble, lors d'une rencontre France-Angleterre, novembre 2020 © Maxppp - Marc Greiner

L’équipe de France de rugby et ses Grenobloises sont au Pays de Galles ce dimanche 21 avril, pour leur quatrième match dans le Tournoi des Six Nations, coup d'envoi à 16h15. Cinq joueuses des Amazones sont de la partie (trois titulaires et deux remplaçantes), notamment les deux sœurs Manaé et Téani Feleu.

Une semaine après avoir joué pour la première fois ensemble en sélection, les deux sœurs sont titulaires ce dimanche après-midi ; une fierté pour leur club mais surtout pour leur famille qui vit à l’autre bout du monde sur l'île de Wallis-et-Futuna, au milieu de l’océan pacifique.

Nisie Féleu, un papa heureux et fier

Lorsque Manae et Teani Feleu entreront sur le terrain, il sera deux heures du matin chez elles, à Wallis-et-Futuna à 15.000 kilomètres du Pays de Galles. "On s'imagine qu'on est sur le stade et qu'on les applaudit" plaisante Nisie Féleu, le père des deux jeunes joueuses de rugby.

Ses filles ont suivi le même parcours, quittant la maison familiale au lycée pour la Nouvelle-Zélande puis la métropole, tout cela pour le rugby. "C'est un projet démarré ensemble, elles ont tout fait ensemble. Après, même si elles sont loin de nous, elles sont l'une avec l'autre, en famille. Cela leur permet d'être plus fortes", poursuit-il.

La distance, difficile à supporter

Cependant, ses filles ont beau être plus fortes, la distance, 15.000 kilomètres, ce n'est pas rien pour Nisie. "C'est beau de les voir jouer, mais il y a beaucoup de travail, des sacrifices dans la vie familiale, individuelle. Cela n'est pas tout le temps évident, car pour les parents, c'est bien de pouvoir accompagner les enfants. Mais nous, on habite à l'autre bout du monde", ajoute Nisie, avec émotion.

Alors dès qu’ils auront des vacances, les parents de Manaé et Téani viendront en métropole retrouver leurs filles, et leur fils, qui joue aussi au rugby, en amateurs à Nuits-Saint-Georges (Côte-d'Or).

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