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Biarritz Olympique : une étape franchie dans le processus de cession et toujours le flou sur les investisseurs

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Ce lundi 15 avril, le conseil de surveillance et le directoire du Biarritz Olympique ont acté la cession des parts de Louis-Vincent Gave à Shaun Hegarty qui, via sa société B.Otiful, va officiellement devenir propriétaire du club.

Depuis ce mardi 16 avril, Shaun Hegarty est officiellement propriétaire du Biarritz Olympique Pays Basque via sa société B.Otiful Depuis ce mardi 16 avril, Shaun Hegarty est officiellement propriétaire du Biarritz Olympique Pays Basque via sa société B.Otiful
Depuis ce mardi 16 avril, Shaun Hegarty est officiellement propriétaire du Biarritz Olympique Pays Basque via sa société B.Otiful © Radio France - Stéphane Garcia

C'est une nouvelle étape franchie dans le processus de cession du Biarritz Olympique. Ce mardi 16 avril marque la reprise des parts du club par la société B.Otiful de Shaun Hegarty, plus de 77% détenues depuis l'été 2018 par Louis-Vincent Gave via sa société Gavekal Capital Limited. Les agréments ont été validés par le directoire et le conseil de surveillance du BOPB, réunis lundi matin et jusqu'à 13h30.

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À l'unanimité, le conseil de surveillance, composé de Laurent Mindurry, Jacques Etchalus, Serge Lagaronne, Nicolas Brusque, Stéphane Carella et de la famille Gave qui avait donné procuration, a voté pour le changement de propriétaire. "Nous voulions d'abord remercier la famille Gave et Jean-Baptiste Aldigé d'avoir maintenu le club durant toutes ces années et en votant de cette manière, nous voulions montrer que nous étions prêts à nous ranger derrière le projet rassembleur de Shaun (Hegarty) et du reste de son équipe", raconte Brusque, l'ancien arrière et président du club.

Toujours le silence sur les investisseurs

Une réunion de plus de deux heures durant laquelle il n'a pas été question de groupe d'investisseurs derrière le trio de repreneurs composé de Shaun Hegarty, Flip Van der Merve et Marc Baget. "Ont-ils les reins suffisamment solides et pourquoi un tel silence ?" demande un des actionnaires du club. "Quand c'est flou, il y a un loup", se contente de commenter un autre qui n'en dira pas plus, préférant paraphraser Martine Aubry, la maire de Lille.

Qui sont ces "investisseurs nationaux et internationaux qui ont trouvé le projet beau, parce qu’il raconte une histoire”présentés comme tels par Shaun Hegarty il y a dix jours ? Pour l'heure, il n'a pas répondu aux sollicitations de France Bleu Pays Basque. Toujours est-il que la nouvelle équipe dirigeante - désormais responsable - va devoir montrer patte blanche devant les instances.

Convaincre le gendarme financier

Dans les faits, elle va devoir démontrer auprès du gendarme financier du rugby français, l'ancienne DNACG désormais appelée Autorité de régulation du rugby (A2R), qu'elle a suffisamment de fonds pour maintenir le club à flots, soit, selon le vendeur, au minimum trois millions d'euros. Si l'on se projette un peu plus loin pour le Biarritz Olympique, l'assemblée générale extraordinaire prévue entre la fin du mois et début avril désignera un nouveau directoire pour entériner la fin d'une ère.

Avant cela, le BOPB 14e de Pro D2 (49 pts) aura un match capital à négocier dans la course au maintien. À quatre points de la place de barragiste, actuellement occupée par Montauban (15e), les Rouge et Blanc s'apprêtent à recevoir Grenoble en clôture de la 27e journée de championnat (21 heures).

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