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Reprise du Biarritz Olympique : "Il faut ouvrir une nouvelle page", affirme Maider Arostéguy, le maire de la Ville

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Le maire de Biarritz réagit à l'annonce de la reprise du club biarrot par d'anciens joueurs. Maider Arostéguy espère avancer dans une entente cordiale avec la nouvelle direction.

La maire de Biarritz a réagi au micro de France Bleu Pays Basque à l'annonce de la cession du club. La maire de Biarritz a réagi au micro de France Bleu Pays Basque à l'annonce de la cession du club.
La maire de Biarritz a réagi au micro de France Bleu Pays Basque à l'annonce de la cession du club. © Radio France - Stéphane Garcia

Le Biarritz Olympique va passer sous le giron de trois anciens joueurs qui vont désormais diriger le club. Jean-Baptiste Aldigé a trouvé ses nouveaux investisseurs. La mairie de Biarritz, elle, avait bien trouvé des potentiels investisseurs, mais ils "n'ont pas fait de proposition". Dorénavant, l'édile de Biarritz, Maider Arostéguy, souhaite avancer avec la nouvelle direction et elle propose "son aide" dans ce nouveau projet.

France Bleu Pays Basque : On apprend que le club a été cédé. Quelle est votre première réaction à cette annonce de changement de propriétaire ?

Maider Arostéguy : Le fait que le club ait trouvé un repreneur est une très, très bonne nouvelle. C'est un grand soulagement pour tous les amoureux du Biarritz Olympique dont je fais partie. Une belle page de travail qui s'ouvre pour le maire que je suis également.

Quelles sont vos attentes sur ces nouveaux repreneurs ?

Les attentes, c'est qu'ils puissent contribuer au maintien du rugby professionnel à Biarritz et qu'on retrouve une belle atmosphère, une envie de se retrouver. On va travailler bien sûr sur la pérennisation à moyen et long terme de l'outil qui est le stade.

Est-ce que vous avez des certitudes sur la surface financière et le soutien financier de ces repreneurs-là ?

J'ai été informée par un appel de Shaun (Hegarty, NDLR) que je connais depuis longtemps. Depuis qu'il est petit, je connaissais sa famille, c'est un enfant du pays. J'ai accueilli cette nouvelle avec énormément de joie.  Je n'ai pas de détails à ce stade. J'ai accueilli avec une grande joie cette nouvelle.

Est-ce que la figure consensuelle de Shaun Hegarty avec tout ce qu'il représente, vous rassure ?  La transition vous semble-t-elle plus facile pour passer à autre chose ?

Shaun est quelqu'un qui va être un rassembleur. C'était le proche, l'ami de Federico Martin Aramburu, celui qui voulait que le club retrouve tout le monde avec ses anciens et ses moins anciens. Je pense qu'il aura à cœur de mettre en place cet esprit de rassemblement qui s'était un peu effiloché depuis quelques années. Je tiens à dire aussi que l'on a eu un précédent repreneur qui a permis quand même, pendant six ans, de garder ce club. Il faut que ce départ se passe dans la sérénité, dans le respect, dans la reconnaissance du travail qui a été fait par chacun. Il faut ouvrir cette nouvelle page dans la joie et également dans le respect de l'histoire du club, y compris de l'histoire récente.

Après ce départ du duo Gave-Aldigé, quel bilan tirez-vous ?

Depuis le début de saison, nos relations étaient tout à fait sympathiques et constructives. Il y a eu du dialogue autant avec Louis-Vincent Gave qu'avec le président Aldigé. On a pu travailler, ils ont pu travailler. Malheureusement, leurs objectifs n'ont pas pu être réalisés, notamment par rapport à Saint-Sébastien. J'ajoute que leur départ se fait dans le respect et dans la cordialité, et j'en prends acte. C'est important, c'est cet esprit qui doit prévaloir.

Pour trouver un modèle économique stable, l'ancienne direction soulignait la nécessité de réaliser une rénovation du stade qui devient très vétuste. À quelle hauteur souhaitez-vous cofinancer ce nouveau projet ?

La Ville sera un partenaire fidèle comme elle l'a été depuis des décennies, elle accompagnera, si elle le souhaite, cette nouvelle direction dans l'élaboration d'un projet. Les finances publiques permettront de faire ce qui a été promis, c'est-à-dire de réaliser, en maîtrise d'ouvrage publique, un centre de formation.

Où sera ce centre de formation ? Cela semble flou encore...

Le centre de formation, il s'est baladé entre l'hippodrome des Fleurs et Aguiléra. On verra avec les nouveaux dirigeants s'ils souhaitent le maintenir à Aguiléra ou s'ils souhaitent reprendre l'hypothèse de l'hippodrome qui avait du sens également. Tout ce dialogue va se faire avec eux. Il faudra des partenaires financiers solides s'ils veulent s'intéresser au projet, ce dont je ne doute pas parce que de mon côté, le président et l'actionnaire m'avaient demandé de trouver des repreneurs. Chose que j'ai faite. À ce jour, ils ne se sont pas manifestés. En fait, ils n'ont pas fait de proposition parce qu'ils sont en train d'étudier les comptes qu'ils ont eus seulement récemment. J'ai eu d'autres repreneurs potentiels, ce qui veut dire que le club intéresse. La ville ayant aujourd'hui un rayonnement très, très important. Beaucoup de financeurs s'intéressent à la ville, en écartant bien sûr toute l'idée de promotion immobilière qui a pu polluer les projets précédents.

Ces nouveaux repreneurs, ce n'était pas l'idée de la mairie...

Je le découvre. Je n'étais pas dans la boucle. Mais j'atteste en tout cas de l'intérêt par des gens solides et sérieux de la reprise du Biarritz Olympique. Aujourd'hui, c'est la solution locale qui a été choisie. Je m'en réjouis et j'aiderai bien sûr Shaun à travailler sur un projet d'avenir, à faire une belle équipe, à continuer. Il y a quand même une fin de saison qui est là. C'est important de faire une très belle fin de saison, s'éloigner définitivement de la relégation sportive, financière et préparer l'avenir qui arrive très vite. La saison 2025 se prépare dès maintenant.

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