Quevilly-Rouen Métropole, battu par Dunkerque (1-2), est relégué en National

Quevilly-Rouen Métropole, battu ce vendredi 3 mai au soir par Dunkerque, dans son stade Diochon (1-2), est relégué en National. Le club jaune et rouge ne peut plus, mathématiquement, sortir de la zone rouge après ce nouveau revers, qui vient sceller une saison à l'envers.

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Pourtant, tout a plutôt bien commencé, des Quevillais à l'attaque, pas spectaculaires mais bien dans leur match, récompensés avec l'ouverture du socre de Kalifa Coulibaly, auteur de son troisième but en trois rencontres (24e). Très peu inquiété, QRM est bien dans son match au moment de rentrer aux vestiaires.

Une deuxième période ratée

Mais la deuxième période, encore une fois, comme contre Ajaccio, ne se passe pas bien. Très vite, l'USLD égalise, par l'intermédiaire d'une action en solitaire de Maurer (52e). QRM s'éteint et concède le deuxième but sur un coup de pied arrêté, en deux temps, sur lequel Leroy, le gardien quevillais, semble un peu avancé et ne peut que dévier le ballon sur sa barre, qui renvoie le cuir sur Gbamin (69e).

Dos au mur, les hommes de Jean-Louis Garcia n'ont pas donné le sentiment de pouvoir revenir dans cette rencontre, d'arracher un nul qui aurait pu, au moins, ne pas les reléguer mathématiquement. Les deux prochains matches, à Valenciennes, autre relégué, puis contre Saint-Etienne, ne seront décisifs que pour le classement final.

"On n'a pas tiré les leçons de nos erreurs"

QRM en National, c'est la fin d'une aventure de trois saisons de suite en Ligue 2, dont une dernière année, magnifique, l'une des deux meilleures de son histoire. Malheureusement, cette saison, mal entamée, n'aura jamais permis aux hommes d'Olivier Echouafni, puis de Jean-Louis Garcia, de sortir de la zone rouge. "Je suis triste et malheureux pour le club, pour mon staff, pour les joueurs, pour les supporters, a expliqué l'entraîneur quevillais. Le match de ce soir est un peu à l'image de notre saison. Il y a plein de très bonnes choses, une première mi-temps intéressante où l'on mène. On a une énorme occasion en début de deuxième période puis quasiment sur l'attaque sui suit, sur une frappe où l'on n'est pas hors de position, Dunkerque égalise. C'est dur. On prend un coup sur la tête, dans notre situation. Puis il y a ce coup-franc longue distance où l'on ne suit pas. Il y a beaucoup de tristesse. Je suis malheureux pour ce club et ce groupe qui méritaient mieux."

Mais le coach, arrivé en mission commando à la mi-saison, a quand même esquissé les raisons de cet échec : "On n'a pas suffisamment appris de nos erreurs, les scénarios se sont répétés. On mène contre Amiens, on mène contre Ajaccio puis encore contre Dunkerque, et les victoires ne sont pas là. Dans nos situations, quand tu mènes, cela doit être l'enfer pour l'adversaire. Il a toujours manqué un petit truc. Il y a énormément de lacunes, d'erreurs que l'on n'a pas sues corriger."

Le club, qui n'a pas souhaité que ses joueurs s'expriment devant la presse après cette rencontre, évoluera en National l'an prochain.