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Ligue 2 : "On voulait faire un électrochoc", QRM justifie la nomination de Jean-Louis Garcia

Quevily-Rouen Métropole lance son opération maintien contre Angers, ce mardi 23 janvier, avec un nouveau coach. Jean-Louis Garcia remplace Olivier Echouafni. Il a été présenté ce lundi par le club quevillais.

Jean-Louis Garcia, nouvel entraîneur de QRM, entouré du vice-président Philippe Blot et du directeur général Arnaud Saint-André. Jean-Louis Garcia, nouvel entraîneur de QRM, entouré du vice-président Philippe Blot et du directeur général Arnaud Saint-André.
Jean-Louis Garcia, nouvel entraîneur de QRM, entouré du vice-président Philippe Blot et du directeur général Arnaud Saint-André. © Radio France - Théophile Pedrola

Le nouvel entraîneur de Quevilly-Rouen Métropole, Jean-Louis Garcia, a été présenté ce lundi 22 janvier devant la presse, à la veille de son premier match à la tête de QRM. Un déplacement qui s'annonce délicat à Angers, deuxième du championnat de Ligue 2.

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Garcia remplace Olivier Echouafni, qui, après une très belle première saison, n'a pas réussi à s'extirper de la zone rouge après la première partie de sa deuxième année en Normandie. Ses deux défaites pour débuter 2024, contre Feignies-Aulnoye puis Guingamp, lui ont été fatales. C'est là que la direction a décidé de tout changer. "On a voulu faire un choc psychologique, confirme Philippe Blot, vice-président du club. Ici, on laisse du temps au coach, on ne licencie pas pour en prendre un deuxième, puis un troisième si cela ne fonctionne pas. Mais là, on a estimé que c'était le moment. Il reste 18 matches, après c'est trop tard. S'il reste dix matches pour prendre dix points, ce n'est pas possible."

Mais Philippe Blot n'a pas voulu incriminer le travail d'Olivier Echouafni : "On est moins bien cette année mais ce n'était pas la faute du coach, il a fait son travail. Mais il y avait des petits éléments qui faisaient que les matches nuls devenaient des défaites. La défaite à Feignies, perdre dans les arrêts de jeu contre Guingamp, il fallait un électrochoc." La pression est aussi sur les épaules des joueurs, dont certains ne seraient "pas au niveau". Un milieu de terrain est d'ailleurs espéré avant la fin du mercato.

"Ce n'est pas une équipe à la rue"

Si QRM a "reçu des sollicitations" d'entraîneurs, et s'est notamment penché sur les profils de Bruno Irlès, comme révélé par nos confrères de Paris-Normandie, qui a décliné, ou de Patrice Garande, c'est finalement Jean-Louis Garcia qui a été choisi. Il montre une joie d'arriver ici, après une expérience délicate à Seraing, en Belgique, avec qui le coach se montre très sévère, sur le sujet des installations. Il s'est notamment détaché par sa connaissance du projet quevillais : "Sur les vingt premiers matches, cette équipe n'a jamais été surclassée par un adversaire. Il y eu des scénarios incroyables, avec des buts encaissés dans le temps additionnel. QRM a la septième ou la huitième attaque du championnat. Alors oui, il y a des choses à corriger sur le plan défensif, un équilibre à trouver, mais j'espère un déclic", a indiqué Jean-Louis Garcia. "C'est pour cela que l'on a fait appel à moi, mais la situation n'est pas catastrophique, ce n'est pas une équipe à la rue, sinon je n'aurais pas relevé le challenge."

Selon le coach, le maintien se jouera entre un petit groupe d'équipes : "Il y a un mini-championnat avec Concarneau, Annecy et tous ceux qui sont derrière nous. Il faut finir premiers de ce championnat."

"Je connais l'histoire avec le FCR, le rugby, les installations..."

Jean-Louis Garcia l'assure, il connaît bien Quevilly-Rouen Métropole, et le contexte autour du club : "Quand j'ai commencé à suivre le football avec mes vignettes Panini, Rouen, c'était le FC Rouen, mais là, Quevilly, à travers les exploits en Coupe de France, son parcours amateur, s'est installé dans un leadership, avec de très bons résultats. J'ai été éliminé avec Angers à Lozai par cette équipe, époque Régis Brouard. Je connais l'histoire avec le FCR, le rugby, les installations, la fusion ou non. Et puis, le football en Normandie, il y a beaucoup de bonnes équipes dans un petit périmètre : c'est une terre de football incontestablement."

Jean-Louis Garcia affiche sa passion et son envie de retrouver le terrain, après sa dernière expérience belge. Il sera très vite dans l'ambiance : contre Angers, ce mardi 23, puis à la maison, contre Grenoble. Deux équipes du top 3 de la Ligue 2.

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