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Ligue 2 : les Girondins de Bordeaux n'y arrivent vraiment pas, même face à Rodez (2-2)

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Dans un match complètement fou, les Girondins de Bordeaux butent une nouvelle fois sur Rodez malgré deux buts d'avance. Les Marine et Blanc restent au fond de la classe de la Ligue 2.

Les Bordelais de Clément Michelin accrochés par Rodez. Les Bordelais de Clément Michelin accrochés par Rodez.
Les Bordelais de Clément Michelin accrochés par Rodez. © Maxppp

Même face à Rodez, les Girondins de Bordeaux n'y arrivent pas ! Ils concèdent un nouveau match nul face au RAF (2-2) lors de cette 12e journée de Ligue 2. Et pourtant, ils menaient cette fois-ci de de deux buts contre les Rétunois mais décidément ils sont incapables de tenir un score. Cela fait maintenant six match sans victoire et une équipe toujours dans le fond de la classe avec une 15e place au classement, avec deux points d'avance sur la zone rouge.

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"Aujourd'hui, on a perdu deux points, avoue Albert Riera, l'entraîneur des Girondins. C’est un moment difficile. Sur le bord, je suis tranquille mais je sens que les joueurs sur le terrain se précipitent. Mais il faut être capable de gérer cette pression car on est dans un grand club. S'il y a un joueur qui n'est pas prêt, il doit lever la main." S'il n'est pas en colère contre la prestation de ses joueurs, l'Espagnol avait clairement un message à faire passer après la rencontre. Ce match nul, il l'a vécu comme une défaite. Comme les 30 098 spectateurs du Matmut Atlantique.

Du meilleur au pire !

Il faut dire que les Girondins de Bordeaux sont incorrigibles. Ce match à rebondissements est finalement le résumé de leur saison jusqu'à maintenant. C'est-à-dire avec une équipe capable du meilleure (un début de match tonitruant, deux buts de Barbet et Weissbeck et une vraie qualité de jeu) puis du pire (une nouvelle erreur défensive, une équipe fébrile et inefficace et l'expulsion d'Elis). Alors peut-on parler de faute professionnelle ? "Je ne dirai pas ça. Les derniers matchs ont été compliqués avec le changement de coach. Il essaie d’amener une philosophie de jeu. On l’applique. Après, ça demande du temps. Je sais que les supporters peuvent ne pas être patients, mais il faut l’être car je sens que ça va marcher", répond Malcom Bokele, le défenseur des Marine et Blanc.

Un discours très difficile à entendre après 12 journées de championnat. Les semaines passent aux Girondins de Bordeaux mais les mêmes maux sont toujours là. Cette équipe est peut-être même encore plus déséquilibrée. Avec un peu plus de justesse technique, Rodez aurait pu l'emporter en fin de match alors que les Marine et Blanc étaient incapables de faire craquer un adversaire sans gardien de métier après l'expulsion de Mpasi remplacé par un joueur de champs à la 89e minute de jeu. Malgré tout, Albert Riera veut positiver : "Quand le résultat n’est pas là, on ne voit que le négatif. Je veux aussi montrer les points positifs : on a été meilleur que Rodez avec le ballon. C’est net. Il y a une équipe qui propose et l’autre qui contre-attaque. Moi, je veux toujours être l’équipe qui propose, qui provoque l’erreur de l’adversaire, qui domine. Si tu as cette sensation, tu vas gagner beaucoup de matchs."

Pas la tête d'un candidat à la montée

Il serait temps car ce dimanche, les Girondins sont à 14 points du leader, Laval. Mais aussi à 11 points de la deuxième place et 9 des playoffs de la Ligue 2. Au-delà de l'aspect comptable, c'est la dynamique actuelle qui inquiètent malgré le changement d'entraîneur. "Il y a de quoi être inquiet quand on regarde le classement. Mais quand je regarde la qualité de l’effectif et ce qu’on est capable de faire, je ne suis pas inquiet", tente de se rassurer Malcom Bokele. Un certain déni de réalité qui rappelle les heures sombres de la saison de la descente. Alors oui le contexte n'est pas tout à fait le même mais sans réaction forte, le club se dirige vers la même déception. Aujourd'hui, les Girondins de Bordeaux n'ont en effet aucunement la tête d'un candidat à la remontée en Ligue 2.

Il faut bien parler de maintien aujourd'hui pour le club au scapulaire avec deux petits points d'avance sur la zone rouge. Et non de projet de jeu ambitieux. Seul le résultat devra compter dans les prochaines semaines, comme face à Bastia dans une semaine. C'est la dure réalité des Girondins de Bordeaux de cette saison. Et il va vite falloir l'accepter avant de parler de toute autre chose sinon le club va au devant de nouvelles immenses déceptions.

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