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Ligue 2 : les Girondins de Bordeaux arrachent un piètre match nul face au Paris FC (3-3)

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Les Girondins de Bordeaux concèdent un nouveau match nul au Matmut Atlantique face au Paris FC (3-3) lors de la 30e journée de Ligue 2. Ils ont désormais cinq points d'avance sur la zone rouge.

Pedro Diaz a inscrit un magnifique but pour égaliser dans les dernières minutes. Pedro Diaz a inscrit un magnifique but pour égaliser dans les dernières minutes.
Pedro Diaz a inscrit un magnifique but pour égaliser dans les dernières minutes. © Maxppp

Un point. Un point de plus sur la zone de relégation. C'est la seule chose à retenir du nouveau nul à domicile des Girondins de Bordeaux face au Paris FC (3-3) lors de la 30e journée de Ligue 2. Alors, oui, les spectateurs en ont eu pour leur argent avec un match spectaculaire, mais malheureusement pour tous les supporters des Marine et Blanc, c'est une nouvelle déception dans cette saison. Et cela aurait pu encore être pire sans la magnifique égalisation de Pedro Diaz dans les dernières minutes. Les Girondins comptent cinq points d'avance sur le premier relégable.

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Une défense au ralenti

"On va retenir le caractère d’être revenu deux fois au score, mais aussi, la première mi-temps qui est horrible à tous les niveaux, explique Yoann Barbet. On a fait tout ce qu’on ne devait pas faire en première période. On n’a pas été agressifs." Le capitaine des Girondins a été le symbole de son équipe sur ce match. Capable d'inscrire un magnifique coup franc pour ramener ses coéquipiers à 2-2, tout en étant en grande difficulté défensivement, que ce soit dans les airs ou au sol comme sur ce ballon dans la profondeur amenant le penalty parisien, et le 3 à 2 pour le PFC. Pour Pedro Diaz, le mal du moment est clairement identifié : "L’équipe concède des buts trop facilement, on doit être plus vigilant défensivement, être plus attentif."

Yoann Barbet, le capitaine des Girondins de Bordeaux.
Yoann Barbet, le capitaine des Girondins de Bordeaux. © Maxppp

Comme à Annecy avant la trêve, les Girondins ont de nouveau encaissé trois buts. Difficile de gagner un match dans ces conditions pour leur entraîneur, Albert Riera. "Il faut qu’on soit plus méchant dans les duels, que ce soit devant ou derrière, tout le monde est concerné. Il faut plus de rage et d’agressivité", avance Gaëtan Weissbeck, le milieu de terrain des Girondins. Alors, oui, il faut être plus fort sur les seconds ballons, mais que dire de la gestion de la profondeur. Depuis le départ de Stian Gregersen, ce sont souvent des boulevards pour les attaquants adverses. Et il y a de tout. Du manque de communication à l'image du premier but parisien au manque d'agressivité en passant par des placements plus que douteux. Et tout ça ne se réglera pas d'un coup de baguette magique.

Le maintien, objectif enfin assumé

Dommage, car dans le jeu, on a revu le Bordeaux du début d'année plus que celui des dernières semaines. Il y a du mieux sur le plan technique, ce n'était pas très compliqué. Comme par hasard, on a vu un bon Zuriko Davitashvili avec un très joli but pour relancer son équipe avant la mi-temps, des chevauchés efficaces et de bonnes passes. Le caractère est aussi à retenir parce que ce n'est pas commun de revenir plusieurs fois comme ça au score ces derniers mois, mais surtout dans le contexte du jour. Pas de chant du Virage Sud pendant 15 minutes et des banderoles très virulents pour certaines.

"On n’a rien lâché et c’est le Bordeaux de la deuxième mi-temps qu’on doit voir beaucoup plus souvent. Pas seulement sur 45 minutes, mais sur tout un match. Je comprends totalement la frustration des supporters aujourd'hui après plusieurs saisons de galère", assume Yoann Barbet. "On doit essayer de faire abstraction de tout ça, mais c'est forcément particulier. On est 12e, ce n’est pas notre place", insiste Gaëtan Weissbeck. Une chose est sûre aujourd'hui plus personne ne cache que l'objectif est le maintien à 8 journées de la fin de la saison. Yoann Barbet : "Le discours depuis plusieurs semaines, c’est de sortir de cette zone-là (le maintien) et ensuite, on verra même si ça commence à être long." Très long même !

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