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Lens : L'entraîneur Franck Haise a pensé faire une pause en fin de saison

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Avant le match de la 26ème journée de Ligue 1 et la réception de Nice à 21H ce samedi, Franck Haise s'est confié au micro de France Bleu Nord. Surmené en fin d'année dernière, il a pensé mettre son métier d'entraîneur en pause. Découvrez cet entretien audio en intégralité.

Franck Haise sur le banc lensois Franck Haise sur le banc lensois
Franck Haise sur le banc lensois © AFP - AFP
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Surmené en fin d'année dernière, Haise a pensé faire une pause

"Ce recul, je le prends en janvier, je l’ai d’abord fait pour moi avant tout et donc pour les autres. La charge mentale était importante et je ne pouvais pas aller à fond sur certains dossiers. J'étais plus tendu, plus fatigué, ça se voyait. Je me suis même demandé si dans 6 mois je n’arrêterai pas d’entraîner pour faire une pause. C’était une possibilité. Quand vous réfléchissez, et que vous posez les choses vous voyez ce qui est envisageable pour ne pas aller la tête dans le mur. Mais cette option je l’ai eu en tête plusieurs jours, elle n’a pas duré.
J’ai eu des discussions avec ma femme, mon fils et Arnaud Pouille, le directeur général du club. Ma femme m’a dit ca va être compliqué. Mon fils m’a dit, ça ne durera pas. Arnaud m’a dit aussi pourquoi pas mais ça ne durera pas. Il fallait donc arrêter une partie de mes missions (Franck Haise a abandonné la casquette de manager général en début d'année). Je suis content de l’avoir fait."

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L'exemple Coco Suaudeau, l'homme d'un club

"J’ai échangé récemment avec un journaliste qui prépare un livre sur l'ancien entraîneur nantais, Jean-Claude Suaudeau. C'est quelqu’un qui fait parti des personnes qui m’ont inspiré, qui m'ont donné envie de faire ce métier. C’est l’homme d’un club. Il a joué à Nantes, il a entraîné les jeunes. Il a dirigé l’équipe pro à deux reprises. Je trouve ça beau d’être dans la construction."

"Avec ma femme, ça fait 7 ans qu’on est là. Lens c’est l'endroit après mon club formateur où j’ai passé le plus de temps. Nous avons trouver un très bon équilibre et c’est très important. Je ne sais pas quand sera mon 17ème déménagement. Mais je le rappelle, je suis sous contrat (jusqu'en juin 2027). Les contrats ont du sens.Je sais aussi ce que j’ai réussi à créer ici. La confiance que nous avons dévelopée avec les gens avec qui je travaille dans ce club, ça compte pour moi."

"Je ne suis pas allé jusqu'à culpabiliser"

Quand je quitte la Gaillette, j'appelle sur le trajet ma femme pour prendre de ses nouvelles et lui raconter les deux trois choses importantes de la journée, ça dure cinq six minutes. Ainsi nous n'avons pas besoin d'en remettre une couche quand je suis à la maison, sur le foot, sur le club. Pour elle d'abord car le football a une part importante dans notre vie depuis qu'on est ensemble donc ça fait plus de 30 ans. J’essaie parfois d'ailleurs de rentrer un peu plus tôt à la maison, vers 17H. Je fais cela depuis un mois, une ou deux fois par semaine.

Mais j’ai eu quelques discussions notamment avec ma fille récemment. Je me suis rendu compte qu’à une époque je partais à 8h le matin et je rentrais à 21H, pendant mes premières années au Stade Rennais. Je n’ai donc pas vu beaucoup ma fille. Je la déposais à la garderie et je lui faisais un baiser quand elle se couchait. C'était quasiment13 jours sur 14 parce que je prenais un dimanche toute les deux semaines. De temps en temps j'y pense mais on ne peut pas revenir en arrière.

La famille Haise au complet
La famille Haise au complet - DR
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