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Football - Ligue 2 : les Girondins de Bordeaux battus 3-1 à Auxerre

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Les Girondins de Bordeaux sont englués à la 15e place de la Ligue 2, après une nouvelle défaite ce lundi soir, en clôture de la 20e journée de championnat. Les Marine et Blanc s'inclinent 3-1 à Auxerre. Les Bourguignons prennent la place de leader.

Zan Vipotnik (ici face à Saint-Etienne) a été le seul buteur girondin de la soirée Zan Vipotnik (ici face à Saint-Etienne) a été le seul buteur girondin de la soirée
Zan Vipotnik (ici face à Saint-Etienne) a été le seul buteur girondin de la soirée © Maxppp - David Thierry

Les Girondins de Bordeaux n'ont jamais réellement posé de problème aux joueurs de l'AJ Auxerre, ce lundi soir, en clôture de la 20e journée de Ligue 2. Opposés au 2e du championnat, les Marine et Blanc s'inclinent finalement 3 buts à 1 en Bourgogne**. Ils stagnent à la 15e place au classement, loin de leurs objectifs de début de saison.** Les Auxerrois, eux, doublent Angers et récupèrent le fauteuil de leader.

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L'AJA, invaincu en Ligue 2 depuis deux mois, profite du faux pas des Angevins, dominés 2-0 samedi à Bastia. Les Auxerrois ont idéalement lancé leur match ce lundi soir : Florian Ayé, déjà double buteur à l'aller (victoire auxerroise 4-2 au Matmut Atlantique), a mis l'AJA sur les rails à la conclusion d'un beau mouvement collectif initié après une récupération haute, sanctionnant une relance hasardeuse de la défense girondine (26e). Avec un soupçon de réussite, les des hommes de Christophe Pélissier auraient pu par deux fois trouver la faille beaucoup plus tôt (12e et 20e).

Surfant sur cette vague, les Bourguignons n'ont pas relâché la pression. Ils ont même cru doubler la mise par Hein au terme d'une séquence folle qui a vu le capitaine bordelais Yohan Barbet sauver coup sur coup son équipe (42e, 43e).

Un but contre son camp de Danylo Ignatenko

Passé cette alerte, les Girondins, sur l'une de leurs rares percées dans le camp adverse, ont égalisé par Zan Vipotnik, auteur d'une superbe volée fouettée qui est allée mourir dans le petit filet (45e). Alors que les joueurs d'Albert Riera avaient fait le plus dur, le but contre son camp tout juste après le retour des vestiaires inscrit par Danylo Ignatenko a semblé leur couper les jambes, surtout que ce coup du sort intervenait sans réel danger (47e).

"Ce deuxième but nous a fait mal parce qu'on le prend très rapidement et après on est obligé de courir après le score, avoue le capitaine Yoann Barbet. On avait fait quelques erreurs mais surtout on n'a pas été assez tranchant en contre car on pouvait faire beaucoup mieux. Ce match est très frustrant." Si Auxerre a ensuite bien géré son affaire, une tête décroisée du même Ayé a scellé le sort de ce match que les Bordelais n'ont jamais été en mesure de remporter (88e).

Toujours le même constat en 2024

Ce résultat vient bien confirmer qu'il y a cette saison un monde d'écart entre les deux équipes. Si le foot est parfois cruel, il est souvent très juste et on ne peut pas gagner un match quand on est aussi inefficace dans les deux surfaces de réparation. On ne peut pas gagner un match en offrant autant de mauvaises relances. On ne peut pas gagner un match quand vos attaquants sont incapables de jouer un 3 contre 2 ou de faire des différences individuelles. Et on ne peut pas gagner un match en revenant les mains dans les poches des vestiaires après la mi-temps. Bref, les Girondins ne peuvent rien espérer aujourd'hui face aux cadors de ce championnat.

Pourtant, une nouvelle fois, on a vu des choses intéressantes du côté des Girondins de Bordeaux. L'équipe ne lâche pas. L'équipe joue clairement mieux depuis début décembre. Il y a des progrès mais ça reste trop peu. Et surtout, chose terrible, cette équipe n'arrive pas à forcer le destin. Il y a toujours un truc qui ne va pas, toujours un petit truc qui remet l'équipe d'en face dans le bon sens. Comme une forme de fatalité. "A part les erreurs individuelles, on fait un match sérieux. Le problème, c'est qu'aujourd'hui on a besoin de points, pas seulement de bien jouer. Il y a un manque de concentration et on prend des buts bien trop facilement", regrette le coach des Marine et Blanc, Albert Riera.

Malgré tout, il va bien falloir repartir au combat avec trois matchs capitaux à venir, trois réceptions au Matmut Atlantique. Le 16e de finale de Coupe de France face à Nice samedi après-midi mais surtout, les rencontres contre Valenciennes et Angers qui seront sûrement les dernières chances de se rapprocher de la 5e place.

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