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Après les erreurs d'arbitrage à Lyon, le président du Stade Brestois exige des précisions sur l'arbitrage vidéo

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Il avait déjà, cette saison, demandé la suppression de l'arbitrage vidéo en Ligue 1, l'estimant inopérant. Au lendemain de la défaite du Stade Brestois à Lyon (4-3) ce dimanche, marquée par de nouvelles flagrantes erreurs arbitrales, Denis Le Saint réclame la redéfinition de l'usage du VAR.

Denis Le Saint est le président du Stade Brestois 29 Denis Le Saint est le président du Stade Brestois 29
Denis Le Saint est le président du Stade Brestois 29 © Radio France - Nicolas Blanzat

Il n'est ni l'homme des phrases chocs, ni celui des réactions démesurées à chaud. Fidèle à lui-même, le président du Stade Brestois est peut-être celui qui prend le plus de hauteur sur les choses, ce lundi. Au lendemain de la défaite rocambolesque (4-3) des Ty Zefs à Lyon en clôture de la 29e journée de Ligue 1, marquée par de flagrantes erreurs arbitrales défavorables aux siens, Denis Le Saint dit les choses, posément.

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"Ça m'ennuie beaucoup"

Alors que le match a tourné dès la 17e minute, avec une main lyonnaise d'O'Brien dans la surface de réparation sur une tête de Mounié, l'arbitre n'a pas sifflé de pénalty. Devant les protestations brestoises, il n'a pas jugé utile d'aller voir les images de lui-même. Et il n'a pas, non plus, été appelé par son assistant vidéo pour revisionner l'action. "Ça m'ennuie beaucoup, il (le lyonnais) dévie le ballon d'une main manifeste et l'arbitre ne fait pas appel au VAR. On a bien l'action, il modifie la trajectoire du ballon", déplore le président brestois chez nos confrères de L'Équipe. Dans la foulée, Lyon s'est lancé à l'assaut du but brestois, avec l'attaquant lyonnais Lacazette hors-jeu sur l'action qui lui a permis d'obtenir un coup-franc à la suite d'une faute du défenseur brestois Brassier. Et Lyon a ouvert le score, moins d'une minute après la main d'O'Brien dans sa propre surface.

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"Il faut absolument qu'on encadre l'usage du VAR, sinon on arrive à un dysfonctionnement de l'arbitrage. Cela fait l'objet d'un courrier que je vais faire au président de la Ligue 1 afin qu'on définisse les règles, ou alors ça ne sert à rien et il faut supprimer le VAR", continue Denis Le Saint, qui avait déjà demandé sa suppression cette saison après plusieurs erreurs arbitrales défavorables aux Brestois, non corrigées par l'assistance vidéo.

"Je pense que l'arbitrage a penché du côté lyonnais, je m'interroge sur ces décisions litigieuses"

Ce dimanche soir, les Ty Zefs ont aussi enragé sur l'expulsion de Lees-Melou, à la 86e minute. Il a été renvoyé au vestiaire par l'arbitre, sans avoir touché son adversaire Tagliafico, qui l'a relevé manu militari après une faute subie par le milieu brestois. Et Brest, au bout du temps additionnel, a concédé un pénalty, logique, après recours cette fois à l'assistance vidéo pour une faute de Bizot sur Lacazette. Et le Stade Brestois s'est incliné. "Je pense que l'arbitrage a penché du côté lyonnais, je m'interroge sur ces décisions litigieuses. C'est l'histoire de la L1, les grosses équipes doivent être en haut. On ne peut pas m'empêcher de le penser", a de son côté fulminé Grégory Lorenzi, le directeur sportif du Stade Brestois.

Ce lundi matin, Brest est toujours 2e de Ligue 1, mais compte probablement moins de points au compteur qu'il devrait en avoir. Faute, aussi, de ne pas avoir su tenir le score quand, après avoir été mené 1-0, les joueurs avaient retourné la rencontre pour mener 3-1. Avant de subir un cataclysme en fin de match.

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