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Anthony Mandréa, gardien du SMC : "On attend encore de faire notre match référence"

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Anthony Mandréa, le gardien du Stade Malherbe de Caen était notre sur France Bleu Normandie. Dans l'émission Allo Malherbe, le gardien algérien est revenu sur son arrivée à Caen, le poste de gardien, la première partie de saison et l'actuel classement du SMC en Ligue 2.

Anthony Mandréa était dans les locaux de France Bleu Normandie. Anthony Mandréa était dans les locaux de France Bleu Normandie.
Anthony Mandréa était dans les locaux de France Bleu Normandie. © Radio France - Louis Fontaine

Un des hommes de la première partie de saison du Stade Malherbe de Caen était sur France Bleu Normandie. Anthony Mandréa, 26 ans, était dans nos studios ce lundi pendant 1h. Arrivé libre d'Angers, il s'est imposé au poste de gardien numéro Un dans le club de football normand.

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Sa vie au club, ses coéquipiers, le début de saison du SMC, la sélection algérienne, la deuxième partie de saison, le portier s'est exprimé sur différents sujets à notre micro.

France Bleu Normandie : À 26 ans, vous êtes pour la première fois gardien numéro un dans un club pro. Vous l'avez été une saison à Cholet. C'est une belle marque de confiance ?

Anthony Mandréa : J'ai vécu une saison à Cholet où c'était dans le monde amateur, mais c'était dans le monde adulte aussi, donc on va dire que c'était une étape avant de passer dans le monde pro. L'année dernière, c'était une saison assez partagée avec Angers. J'ai eu la chance de finir en beauté et puis de pouvoir avoir cette place de numéro unau Stade Malherbe. Il y avait une petite pression, mais j'étais déjà prêt à retourner en National ou en Ligue 2. Venir à Malherbe cet été, ça a été le meilleur choix de ma courte carrière.

Vous aimez donner de la voix sur le terrain ?

A.M : Ça fait partie de mes qualités. Il faut réussir à commander sa défense et quand je dis commander, c'est les aider à se positionner le mieux possible, à pouvoir anticiper une action, à pouvoir casser une attaque adverse et puis à anticiper une perte de balle. Il y a certaines fois, je rentre à la maison, j'ai plus de voix.

Pour un joueur, être international, arrivé dans cette équipe d'Algérie, c'était un moment très fort ?

A.M : Complètement*. C*'est la cerise sur le gâteau à apprécier. Mes matches m'ont permis de pouvoir arriver là. Donc, comme je l'ai dit, j'étais en confiance. Malherbe, l'occasion s'était présentée juste avant ma sélection, donc, j'ai pu arriver là-bas la tête sur les épaules. J'ai pu montrer vraiment à chaque entraînement, à chaque match, que je voulais cette sélection. C'est magnifique, sachant qu'on sait ce que les Algériens ont pour le foot et surtout pour leur pays. Ils donneront corps et âme à chaque match, à chaque sélection.

Votre prochaine objectif avec l'Algérie ?

A.M : La Coupe d'Afrique des Nations. Ce serait une chance, un privilège. Donc, je vais y aller étape par étape. Il y a un rassemblement en mars si je ne dis pas de bêtises. Je crois qu'il y en a un autre en juin.

Quel est votre sentiment quand vous voyez un peu les résultats en demi-teinte et notamment de voir un peu l'échec des attaquants trop souvent répétés ?

A.M : Je ne parlerai pas d'un échec, parce que comme certaines personnes se tuent à le dire, je pense que le poste d'attaquant est le poste le plus compliqué dans le foot. Ils sont souvent dos au jeu et livrés à eux-mêmes. Mais je ne parlerai pas d'un échec parce qu'on apprend au quotidien. On est à Malherbe, on n'a pas la chance d'avoir Cristiano Ronaldo, Messi, mais j'espère un jour. Mais nos attaquants ont mis des buts, des buts importants et ils essayent de donner au quotidien leur maximum. On a le droit de passer au travers parfois, j'ai une totale confiance en eux. En tout cas, je les félicite pour le travail qu'ils font au quotidien.

On a senti un groupe décomplexé en deuxième mi-temps face à Bordeaux, vous aussi ?

A.M : Ouais. Après, il y a déjà eu des matches dans lesquels les joueurs ont joué de la même manière, mais là, il y a eu un discours important à la mi-temps, que ce soit de la part du staff ou de la part de certains joueurs. On a réussi à se remobiliser, on fait une très belle rentrée en apportant du dynamisme, beaucoup de mouvement au milieu de terrain comme en attaque. Donc forcément, moi, derrière, quand je les vois jouer le jeu et produire ce qu'ils ont pu produire, ça me réconforte et ça m'encourage pour la suite aussi.

Quand on a le kop derrière soi comme ça, on reste toujours dans sa bulle ou pas ?

A.M : Moi, je chante avec eux pendant le match même si je dois rester concentré. Mais c'est bête, je chante avec eux tout doucement, mais oui j'ai les paroles dans la tête.

Que pensez-vous du changement tactique à la mi-temps contre Bordeaux, ça peut donner des idées pour la suite ?

A.M : Je m'adapte. Moi, je suis derrière pour commander mes défenseurs. C'est pas moi qu'on va demander de faire une passe décisive ou de faire une dernière passe. Donc, je me contente de faire mon travail dans ma surface, dans ma zone et d'essayer de relancer de la meilleure des manières pour que derrière mes défenseurs, mes milieux et mes attaquants fassent le job. Donc honnêtement, au moins ça, je le prends avec des pincettes. C'est-à-dire que je m'adapte au style de choix du coach, certains préfèreront jouer piston ou défenseur latéral droit, d'autres d'une autre manière. Moi, honnêtement, je m'adapte.

On sent qu'il ne manque pas grand-chose pour basculer du bon côté de la saison ?

A.M : Je pense qu'aujourd'hui, on a beaucoup de mi-temps référence. On n'a pas encore un vrai match référence et une fois qu'on l'aura avec tous les nouveaux de cette équipe, on va savoir comment réellement jouer. On a une identité, mais on ne l'a pas réellement montré sur un match entier et je pense que ça va venir. Pour réussir, il faut surtout faire une suite d'enchaînement de bons matchs. Aujourd'hui, on ne l'a pas encore fait. Une fois qu'on le fera, qu'on arrivera à gagner un match, en gagner un deuxième de suite, on sera sur notre lancée et là, les choses ne seront pas les mêmes.

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