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Metz Handball : le baptême du feu en équipe de France d'Hatadou Sako

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Désormais éligible aux sélections avec l'équipe de France, trois ans après son dernier match avec le Sénégal, la gardienne du Metz Handball Hatadou Sako participe à son tout premier rassemblement avec les Bleues. Ce vendredi puis dimanche, elle devrait vivre sa première sélection face à la Suède.

Hatadou Sako avec le maillot du Metz Handball Hatadou Sako avec le maillot du Metz Handball
Hatadou Sako avec le maillot du Metz Handball © AFP - Victor Joly / DPPI

Hatadou Sako a du caractère.

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La gardienne de but l'illustre depuis son arrivée au Metz Handball, à l'été 2019, et particulièrement cette année. Le duo qu'elle incarne en compagnie de Camille Depuiset est une des raisons qui permettent au club champion de France d'espérer le meilleur pour la fin de saison, notamment en Ligue des champions.

Désormais, elle peut aussi envisager le meilleur pour sa carrière internationale. Après trois ans à devoir patienter, depuis sa dernière rencontre avec le Sénégal, pays dont elle dispose de la nationalité, la jeune femme de 27 ans est éligible à une sélection avec l'équipe de France. Et malgré une densité de joueuses très forte à ce poste, le sélectionneur Olivier Krumbholz n'a pas attendu et a retenu Hatadou Sako pour ce stage, ponctué par deux matches face à la Suède. Le tout premier rassemblement de la carrière de la gardienne de 28 ans.

Un stress à gérer

Entourée de six coéquipières dont Camille Depuiset, prise spécifiquement en charge par Amandine Leynaud devenue entraîneuse des gardiennes des Bleues, avec en ligne de mire deux rencontres amicales, Hatadou Sako est dans des conditions idéales. Mais, si elle avoue "en prendre plein les yeux", elle reconnait aussi un stress bien présent. "Le fait de découvrir un environnement dans lequel je suis nouvelle à tous points de vue. Le rythme de la journée n'est pas le même qu'à Metz mais le fait d'être à six facilite les choses. Amandine m'a dit que, si j'étais là, c'est que je le méritais, et que je sois naturelle pour exprimer pleinement mon potentiel."

A Strasbourg ce vendredi, à Montbéliard dimanche, la gardienne pourrait vivre ses premières sélections depuis ses précédentes, il y a trois ans. "J'ai des gens là-bas qui comptent vraiment pour moi. Mes amies avec qui j'ai joué quatre ans. Aller avec l'équipe du Sénégal était un échappatoire, on rigolait, on dansait, mais je me suis posé les vraies questions, des questions concrètes, sur ce que j'aspirais, sur le fait de me lancer de nouveaux défis." Comme le Mondial 2023 et les JO de Paris 2024.

France - Suède, ce vendredi, dès 21 h 10 au Rhénus de Strasbourg et dimanche, 17 h 15, à l'Axone de Montbéliard.

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