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Le Nantes Atlantique Handball a réalisé des tests de grossesse illégaux sur ses joueuses

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C'est une affaire qui pourrait faire grand bruit. L'association des joueuses et joueurs professionnels de handball a dénoncé des tests de grossesse réalisés en toute illégalité par une équipe de première division. Selon nos informations, le Nantes Atlantique Handball est le club visé par l'AJPH.

L'association des joueuses et joueurs professionnels de handball a dénoncé, ce jeudi, des tests de grossesse réalisés par un club de première division féminine sans le consentement des joueuses. L'association des joueuses et joueurs professionnels de handball a dénoncé, ce jeudi, des tests de grossesse réalisés par un club de première division féminine sans le consentement des joueuses.
L'association des joueuses et joueurs professionnels de handball a dénoncé, ce jeudi, des tests de grossesse réalisés par un club de première division féminine sans le consentement des joueuses. © Maxppp - Nicolas Goisque

C'est un tremblement de terre dans le monde du handball féminin. La Ligue Féminine de Handball confirme à France Bleu Loire Océan, ce vendredi matin, que le Nantes Atlantique Handball a effectué des tests de grossesses sur ses joueuses dans le plus grand secret et sans leur accord à l'occasion des traditionnels bilans biologiques de début de saison. L'Association des joueuses et joueurs professionnels de handball (AJPH) qui a dévoilé cette information, ce jeudi, sans toutefois citer le club incriminé dénonce "des pratiques inacceptables". 

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Des tests illégaux qui "violent la vie privée des joueuses"

"Dans le cadre des bilans biologiques de début de saison, l'analyse du taux de l'hormone Béta HCG, visant à détecter un état de grossesse, aurait été prescrite par le médecin du club sans le consentement des joueuses", déplore dans un communiqué le syndicat présidé par l'international français, Vincent Gérard. 

L'AJPH a adressé au club, actuellement troisième de la Ligue Butagaz Energie, et au médecin un courrier officiel et a dans le même temps informé "les instances ainsi que les partenaires sociaux" après avoir pris le soin de récupérer les ordonnances attestant de ces analyses. Désormais, l'association dit se réserver "le droit de donner toute suite utile à cette situation".

Si le club incriminé et dans lequel évolue les internationales françaises Catherine Gabriel, Camille Ayglon-Saurina ou encore Blandine Dancette n'a pas encore réagi, la Ligue féminine de handball (LFH) a indiqué avoir pris contact avec ce dernier et attend désormais des explications. L'Association des joueuses et joueurs professionnels de handball rappelle de son côté que ce "type de contrôle est totalement illégal et viole non seulement la vie privée des joueuses, mais porte également une grave atteinte à leur intimité". 

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