La fin de vie

Christine Travers, infirmière à Vitré de 52 ans, n'a plus de traitement de chimiothérapie pour son cancer de l'estomac. Elle a choisi d'aller à l'hôpital la nuit et de rentrer chez elle la journée.

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Elle en a beaucoup parlé avec son mari et ses enfants, pour que sa maison, plus tard, ne soit pas imprégnée de sa maladie.

Marie-France Terry est aide-soignante à l'unité de soins palliatifs au centre régional de gériatrie à Chantepie, fait la différence entre les vraies demandes de mourrir et les demandes de soulager la souffrance.

Claire Bazin est la déléguée des Côtes d'Armor, de l'association pour le droit à mourir dans la dignité. En 10 ans, elle a aidé des malades incurables à "partir".

L'an dernier, Claire Bazin a accompagné en suisse, un membre de l'association, atteint de sclérose en plaque, quasi tétraplégique, pour un suicide assisté.

Catherine Judes estime qu'il y a 10 ans, son mari est parti serein, après avoir passé 5 semaines à l'unité de soins palliatif de Chantepie.

Le Pr Sicart, dans son rapport rendu à François Hollande, propose qu'une sédation terminale puissse être pratiquée à la demande du malade incurable. Mais le sujet reste tabou.

L'association Hêtre accompagne les personnes en fin de vie à l'unité de soins palliatifs de l'hôpital Saint-Thomas de Villeneuve de Bain-de-Bretagne.

Jean-Pierre Hervé, mebre de la commission éthique du conseil de l'ordre des médecins d'Ille-et-Vilaine était l'invité de 8h10.