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Un avion Transavia dérouté ce vendredi dans le ciel des Pyrénées-Orientales

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Alors que les conditions météo n’étaient pas particulièrement difficiles ce vendredi matin, un avion Transavia a renoncé à atterrir à l’aéroport de Perpignan. Explications

Un avion Transavia en plein vol (Photo d'illustration) Un avion Transavia en plein vol (Photo d'illustration)
Un avion Transavia en plein vol (Photo d'illustration) © Radio France - Mikaël Roparz

Mais pourquoi diable un avion Transavia a t-il été dérouté dans le ciel catalan, ce vendredi matin vers 8h15 ? Le Boeing en provenance de Paris a tenté à plusieurs reprises d'atterrir à l'aéroport de Perpignan, mais a finalement renoncé et s'est posé à Montpellier. Les passagers ont dû rejoindre Perpignan en bus. Pour se justifier, la compagnie aérienne évoque les conditions météorologiques. Pourtant, ce vendredi matin, les conditions n'avaient rien de tempétueuses : quelques gouttes de pluie et des rafales de vent n'excédant pas 60km/h.

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D'où un sentiment d'incompréhension pour les passagers, comme Pierre-Marc Dufraisse, directeur de cabinet du Président de la CCI de la Région Grand-Est, qui venait à Perpignan pour des réunions de travail. "Comment expliquer qu’un avion ne puisse pas atterrir avec trois gouttes de pluie. Du temps où Air France opérait sur cette ligne, les avions arrivaient à se poser avec 120 km/h de tramontane !", s’emporte Pierre-Marc Dufraisse. "À bord, le personnel naviguant n’a pas été en mesure de nous donner une explication complète et professionnelle. À 306 euros l’aller-retour, on attend une autre qualité de service. J’aurais mieux fait de prendre le train…"

Dans un communiqué adressé à France Bleu Roussillon, Transavia donne davantage de précisions : "Lors de la préparation du vol et au départ de Paris – Orly, le terrain de Perpignan était accessible. À l’approche de Perpignan, les conditions météorologiques ont évolué avec un plafond nuageux trop bas empêchant l’atterrissage. Le commandant de bord a alors appliqué les procédures en vigueur pour permettre un atterrissage en toute sécurité, en coordination avec les autorités en charge du contrôle aérien (…)."

"Aucune amélioration des conditions n’était annoncée. Par conséquent, il a été décidé d’un atterrissage à Montpellier. Les membres de l’équipage (commandant de bord, copilote et hôtesses et steward) ont informé les passagers de la situation et de son évolution (…). Transavia est consciente des désagréments générés par cette situation. La Compagnie tient également à rappeler que la sécurité des passagers est sa priorité absolue", poursuit Transavia.

Selon un expert aéronautique consulté par France Bleu Roussillon, la compagnie Transavia a parfaitement suivi toutes les procédures de sécurité. "La difficulté, ce vendredi matin, ce n’était pas la force du vent mais sa direction : c’était du vent d’est. Or, un avion doit toujours atterrir face au vent".

Autrement dit, par régime de vent marin, les avions doivent effectuer leur descente non pas du côté de la mer et de la Plaine du Roussillon, mais du côté des Corbières, avec le relief escarpé que l’on connait. "Dans ces conditions, l’atterrissage est plus technique et plus risqué. Lorsqu’il y a une couverture nuageuse, les règles de sécurité sont forcément beaucoup plus strictes. La priorité absolue, c'est la sécurité".

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