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Le service de VTC "Uber" arrive à Besançon

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C'est nouveau à Besançon. Depuis le début de l'année trois VTC (Véhicule de transport avec chauffeur) sont inscrits et accessibles via la plate-forme Uber. Ils réalisent déjà en moyenne 200 courses par semaine à eux trois. Les chauffeurs de taxis traditionnels dénoncent une concurrence déloyale.

Deux des trois voitures Uber et leurs chauffeurs  disponibles sur le grand Besançon depuis Janvier 2024 Deux des trois voitures Uber et leurs chauffeurs  disponibles sur le grand Besançon depuis Janvier 2024
Deux des trois voitures Uber et leurs chauffeurs disponibles sur le grand Besançon depuis Janvier 2024 © Radio France - Marion Streicher

Depuis le début de l'année 2024, trois chauffeurs "Uber" ont débuté leur activité dans le grand Besançon. Jusqu'à présent, cette offre de transport habituelle dans les grandes villes n'existait pas en Franche-Comté. Désormais elle est accessible via la plate-forme Uber.

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Pour pouvoir s'inscrire, les trois chauffeurs ont suivi et validé une formation VTC et investi dans un véhicule adapté. Un investissement presque déjà rentable pour Younès Malah. Ce jeune bisontin travaille dans l'informatique, en conduisant un VTC le soir et le week-end il arrive à doubler son salaire. Depuis leur installation, les trois chauffeurs réalisent en moyenne 200 courses par semaine. Auparavant livreur pour Uber Eats, Younès Malah et son ami Amine Zoukel ont franchi le pas du VTC car ils ont constaté que le soir et le week-end il y avait une forte demande de taxis à Besançon et parfois beaucoup d'attente.

"C'est de la concurrence déloyale"

En face les chauffeurs de taxis traditionnels parlent de concurrence déloyale. Ils sont 44 taxis à Besançon, 150 dans le grand Besançon , 270 dans toute le département du Doubs.  Johannes Ussel est le président de la fédération des taxis du Doubs. Il rappelle que pour s'installer un chauffeur de taxi traditionnel doit s'acquitter d'une licence professionnelle très coûteuse, quasi 200 000 euros à Besançon. Alors que les chauffeurs de VTC n'en ont pas besoin. Très inquiet, Johannes Ussel l'est d'autant plus que depuis le covid la clientèle a chuté dans le grand Besançon de plus de 20%. "Les gens n'ont plus les moyens de prendre le taxi" dit-il.

Question prix contrairement aux idées reçues un trajet Uber n'est pas moins cher qu'un trajet en taxi traditionnel. Par exemple une course depuis le parking chamars au centre ville de Besançon jusqu'à la gare TGV à Auxon ne dépasse pas les 30 euros dans un taxi traditionnel assure Johannes Ussel alors qu'en Uber on est autour des 32 voire 35 euros pour le même trajet. En revanche pour ceux qui passent par la plate forme Uber, le temps d'attente de trajet , l'heure d'arrivée et le prix de la course s'affichent automatiquement avant de valider. Il n'y a pas de surprise, c'est facile et technologique c'est ça qui plait dit Younès Malah.

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