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Paris : horaires, véhicules autorisés....on vous dit tout sur la future voie de covoiturage du périphérique

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La Ville de Paris va créer une voie de covoiturage et limiter la vitesse à 50 km/h sur le périphérique après les Jeux Olympiques. Le but est d'améliorer la qualité de l'air et de diminuer le bruit et les embouteillages.

Une voie de covoiturage et la vitesse limitée à 50 km/h sur le périphérique parisien après les JO Une voie de covoiturage et la vitesse limitée à 50 km/h sur le périphérique parisien après les JO
Une voie de covoiturage et la vitesse limitée à 50 km/h sur le périphérique parisien après les JO © AFP - JACK GUEZ

Le périphérique parisien se transforme. Pendant les Jeux Olympiques Paris 2024, des voies prioritaires seront mises en œuvre sur l'A1 et l'A3 ainsi que sur le périphérique entre la porte de Sèvres et la porte de Bercy. Ce dispositif sera conservé après les JO et étendu à tout le périphérique.

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La vitesse sera limitée à 50 km/h et une voie dédiée au covoiturage et aux transports collectifs sera mise en place. Seuls les véhicules avec au moins deux personnes à bord, les cars, bus, et transports scolaires, les personnes handicapées titulaires de la carte CMI-S, les taxis, les véhicules de sécurité et de secours, ainsi que les VTC en charge seront autorisés à y circuler.

Une voie de covoiturage du lundi au vendredi

Cette voie sera active du lundi au vendredi, de 7h à 10h30 et de 16h à 20h. Le reste du temps, tous les véhicules pourront y accéder. Une signalisation spécifique, avec un losange lumineux, sera apposée à chaque bretelle d'entrée et à intervalles réguliers sur le périphérique. Le losange s'allumra lorsque la voie sera active.

La gestion dynamique de cette voie permettra de s'adapter au trafic en temps réel, en cas d'accidents, de forte congestion,... Ces mesures devraient permettre de réduire le bruit, d'améliorer la qualité de l'air, notamment pour les 500 000 personnes qui vivent près du périphérique. Elles permettraient aussi de diminuer la consommation de carburant, et les embouteillages.

"c'est une hérésie de dire que c'est une politique anti bagnole" (Emmanuel Grégoire, premier adjoint d'Anne Hidalgo)

Accusée par ses opposants et bon nombre d'automobilistes de faire de la politique "anti voiture", la mairie de Paris, par l'intermédiaire d'Emmanuel Grégoire, premier adjoint, répond que "c'est une hérésie de dire que c'est une politique anti bagnole. Ca consiste à mieux articuler les modes de déplacements pour leur donner un sens général et pas uniquement à l'aune de considérations individuelle, et de faire en sorte que ceux qui n'ont pas d'autre choix que d'utiliser un véhicule puissent bénéficier de meilleurs conditions."

Le premier adjoint explique également que "l'idée, ce n'est pas d'interdire la bagnole. C'est de permettre à ceux qui ne peuvent pas s'en passer, de l'utiliser convenablement. Ca suppose donc que tous ceux qui peuvent choisir des alternatives, le fassent."

Contrairement à la date du 14 septembre 2024, annoncée hier sur le site de la mairie de Paris puis retirée ensuite, aucune date officielle de mise en service n'est confirmée pour le moment. "Ce sera peut-être quelques jours ou quelques semaines après les JO. Nous ne le savons pas encore" précise David Belliard, adjoint à la maire de Paris en charge des transports.

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