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Les taxis au péage de La Barque sur l'A8, les agriculteurs dans le secteur d'Aix, la mobilisation continue

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La mobilisation se poursuit ce mardi matin, notamment dans le secteur d'Aix-en-Provence : les agriculteurs ont passé la nuit sur place sur l'A51 à Aix, des dizaines de taxis sont positionnés à la barrière de péage de La Barque sur l'A8. La circulation est compliquée pour le sixième jour d'affilée.

Les taxis mobilisés au péage de la Barque sur l'A8 Les taxis mobilisés au péage de la Barque sur l'A8
Les taxis mobilisés au péage de la Barque sur l'A8 © Radio France - Philippe Boccara

La mobilisation jusqu'au bout. C'est ce qu'annoncent en tous cas ce mardi matin les taxis et les agriculteurs encore mobilisés en Provence, notamment dans le secteur d'Aix-en-Provence. Suivez en direct vos conditions de circulation sur France Bleu Provence.

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  • Émission spéciale dès 6h sur France Bleu Provence, vos appels en direct : 04.42.38.08.08
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Les agriculteurs sur l'A51 à Aix-en-Provence

Des agriculteurs ont passé la nuit, avec une cinquantaine de tracteurs et voitures, sur l'A51 sortie Jas-de-Bouffan, en direction du Nord. Au réveil ce mardi matin, les voitures ne passent toujours pas. "On est très déterminés", explique Caroline Lecanuet, de la Coordination rurale, sur France Bleu Provence ce mardi matin. "On pense que certaines exploitations ne se remettront pas". Elle confirme que les agriculteurs sont organisés pour tenir plusieurs jours : "Il y a un calendrier de mobilisations sur la semaine à venir (...) on restera actifs et visibles, c''est un mouvement qui va durer".

Les taxis sur l'A8 à La Barque

Barrage filtrant des taxis au péage de La Barque sur l'A8
Barrage filtrant des taxis au péage de La Barque sur l'A8 © Radio France - Philippe Boccara

Des dizaines de taxis ont aussi dormi dans leurs véhicules à la barrière de péage de La Barque sur l'A8. Ce mardi matin, ils organisent un barrage filtrant, avec au petit matin seulement deux files par lesquelles les voitures peuvent passer sur la vingtaine de caisses à ce péage. Dès 7h du matin, on relevait plus de 20 minutes d'attente pour passer la barrière. Ils affirment rester sur place jusqu'à ce que des négociations soient ouvertes avec l'assurance maladie au sujet de leurs conventions de transport.

En milieu de matinée, les taxis ne laissaient plus qu'une file de libre dans chaque sens de circulation.

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