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Grève des marins en Corse : La colère des transporteurs

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Deuxième jour de grève dans les transports maritimes à l'appel de la CGT des marins et du syndicat autonome des marins de la marine marchande. Tous les navires de la Corsica Linea resteront à quai encore ce mardi 12 mars. Des perturbations sont aussi à prévoir sur les rotations de La Méridionale.

Conséquence de la grève dans le secteur maritime, les transporteurs corses sont en colère, contraints de laisser leurs remorques à quai Conséquence de la grève dans le secteur maritime, les transporteurs corses sont en colère, contraints de laisser leurs remorques à quai
Conséquence de la grève dans le secteur maritime, les transporteurs corses sont en colère, contraints de laisser leurs remorques à quai © Maxppp - (Image d'illustration)

Perturbations encore ce mardi 12 mars dans le maritime à l'appel de la CGT des marins et du syndicat autonome des marins de la marine marchande. La Corsica Linea a annulé toutes ses traversées, 9 au total depuis hier. Des perturbations qui impactent également La Méridionale.

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Dans un communiqué, la direction "prend acte de la grève votée lundi matin, déclenchant le blocage d’un de ses 3 navires, le Kalliste qui effectue la liaison maritime entre Marseille et Porto-Vecchio. Elle regrette le désagrément causé à ses clients passagers et ses clients fret. À ce stade, le Piana qui effectue la liaison entre Marseille et Ajaccio, et le Pelagos qui effectue la liaison entre le Maroc et Marseille, ne sont pas affectés par ce mouvement de grève et continuent leur service".

Une grève reconductible

Les syndicats dénoncent l’ouverture prochaine par La Méridionale d'une ligne Toulon-L'Île-Rousse, qui, selon eux, mettrait en péril la délégation de service public maritime Corse-Continent. Des négociations ont débuté dimanche mais les réponses apportées par la direction sont loin d'être satisfaisantes, estime Frédéric Alpozo, secrétaire général de la CGT des marins, qui n'exclut pas une poursuite du conflit.

“On le décidera avec les assemblées générales", explique-t-il. "Ce qui est sûr, c'est que de toute façon, tout ce qui est fait pour casser les délégations de service public et également le pavillon français premier registre avec les DSP et les lignes sur l'Afrique du Nord où on est en partenariat avec les compagnies locales... Tout ça, on ne laissera pas faire et on appliquera l'organisation adaptée pour s'y opposer".

"Je me demande à quoi sert l'Office des transports de la Corse"

Poursuite ou pas du conflit, les transporteurs sont en colère, contraints de laisser leurs remorques à quai. C'est le cas de Jean-Marie Maurizi, président du syndicat professionnel des transporteurs corses, furieux de ne pas avoir reçu de réponse à une demande d'aide adressée à l'Office de transports.

"Madame la Présidente n'a même pas daigné me répondre. Je me demande à quoi sert l'Office des transports de la Corse ainsi que nos élus qui soi-disant ne rêvent que de la Corse, de développer l'économie locale, une chose et l'autre. Le résultat est là. C'est scandaleux. Tout ce que je dis tout haut, mes collègues le pensent tout bas".

Les passagers sont, pour leur part, avertis par les compagnies sous forme de SMS.

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