EN IMAGES - Limoges : une centaine de personnes mobilisées pour la ligne POLT en gare des Bénédictins

Ils sont une centaine, ce lundi matin en gare de Limoges Bénédictins, à s'être mobilisés : élus, chefs d'entreprise et syndicalistes de la SNCF notamment pour défendre la ligne POLT et les lignes régionales en Limousin. Emile-Roger Lombertie, maire de Limoges, et Guillaume Guérin, président de Limoges Métropole, n'étaient pas présents ce lundi matin.

"Bientôt nous aurons des diligences dans nos régions"...

Derrière une même banderole pour la défense du ferroviaire en Limousin, les présidents des conseils départementaux de Haute-Vienne et de Corrèze. "On régresse, on a une qualité de service de moins en moins forte", dénonce Pascal Coste, l'élu corrézien. D'autres préfèrent en sourire : "bientôt nous auront des diligences dans nos régions", lance Roger Gorce, chapeau de la CGT sur la tête.

Elus de droite et de gauche, usagers, représentants de la Chambre de commerce et d'industrie… Un mélange peu commun pour une cause transpartisane. "On veut des milliards pour cette POLT", lance de son côté la députée de Haute-Vienne, Manon Meunier. Des financements c'est aussi ce que demandent les membres du comité de vigilance ferroviaire. Eliane Croci est l'une d'entre eux, et pour elle "il faut des sous, de l'argent et arrêter d'éclater la SNCF".

Cette nouvelle mobilisation fait suite à une première, inédite par son envergure, en décembre 2022 après une lettre envoyée par le patron de Legrand à la SNCF. Pour les élus, et plus globalement tous les usagers de la ligne POLT, il n'y a pas assez d'efforts pour rénover la ligne malgré l'annonce de travaux de rénovation.

Des travaux qui impliquent la suppression de liaisons entre le Limousin et la capitale du 29 janvier au 31 mars 2024. Une situation qui a poussé le Comité de vigilance ferroviaire du Limousin à appeler à la mobilisation ce lundi matin à Limoges. Le hall de la gare s'est vidé aux alentours de 8 heures et demie après plusieurs prises de parole.